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Le nord… le vrai Grand Nord!


Lundi soir : j’hésite entre mon rendez-vous galant bi-hebdomadaire avec les co-équipiers du badminton ou le film à l’affiche dans le cadre des présentations Passeport pour le monde : « Le Grand Nord : du Groenland à la Sibérie ».
 
Je flanche : je skipperai l’activité physique au profit du culturel. Sans remords il va sans dire, puisqu’en avant-midi, j’ai quand même épousseté la neige qui recouvrait l’entrée. Équivalence accordée. De plus, tout juste avant de me préparer à souper, l’Amie Lil me texte un « Cinéma ce soir? » … Comment dire non à cette amicale invitation? (surtout qu’elle offre de venir me chercher vu la froide température… Gâtée-pourrie-que-je-suis…)

Le film

J’ai glissé tête première sur les vastes étendues glacées défilant sur l’écran. De village en village, ceux du Groenland et du grand nord canadien, jusqu’à la Sibérie, là où folâtrent les rennes, j’ai replongé dans d’ineffables souvenirs de froidures. Et même si je n’ai jamais eu la chance de poser les pieds aussi près du Père Noël, je pouvais presque sentir le vent et les cristaux de glace picoter mes joues. 

Beau voyage que nous avons fait là, malgré le constat, une fois de plus, de la dure réalité du quotidien nordique pour les habitants, principalement Inuits, de ces régions éloignées. Je n’étais pas dépaysée : ce que je voyais à l’écran, ressemblait beaucoup à ce que j’avais eu l’occasion de connaître du Nunavik, du Nunatsiavut (Labrador), du Nunavut et de l’Inuvialuit (ouest de l’Arctique canadien). 

Ça remet les perspectives à la bonne place et donne le courage d’affronter les froids abitibiens encore à venir.

Rien pour avoir froid dans le dos. Tout pour continuer à être béate d’admiration devant l’incroyable capacité d’adaptation de ces gens…
« Centre-ville d’Inuvik », Inuvialuit, janvier 2011

Commentaires

Comment faites-vous pour supporter le froid ? Il fait en ce moment dehors 7° et j’attrape tous les rhumes qui passent en étant couvert comme un pot de miel. Alors je me demande ce que je deviendrais par des températures de -30°...
Vous n'en seriez que mieux vêtue encore M. François! Le froid, alias le "frette" est un excellent antiseptique... ;-)

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