Je voulais préparer mes bagages en soirée, pour profiter de mon premier matin de vacances d’été. Je m’affairais à tout sortir en ordre croissant d’activités à venir : le camp pour enfants diabétiques de l’Est du Québec ( CEDEQ ) nécessiterait vêtements top confort d’allure bucolique; mon escapade sur le bord du Fleuve pourrait exiger un peu plus de style et finalement, le déménagement hériterait lui aussi de vêtements amples pour laisser toute la place à la peine qui ne manquerait sûrement pas de survenir à un moment ou à un autre… Je regardais, déjà fatiguée, les différentes piles de vêtements qui s’entassaient et sur le lit, et sur le dessus de la commode. Les sacs à dos gisaient quant à eux sur le dos, en plein milieu de la chambre. Je tentai tant bien que mal de me faire un sac « camp », un sac « Fleuve » et transformai en sac à main, le sac à bandoulière que je glisse chaque matin sur mon épaule. Je serais prête pour treize heures, moment où on viendrait me chercher pour
« Partir c’est quitter son cocon, ouvrir ses ailes et s’envoler. C’est s’apercevoir qu’on n’est pas les seuls sur la planète, qu’on ne sait pas tout, comme on le pensait. On devient plus humble, plus tolérant, un peu plus intelligent. » P. Fillit