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Affichage des messages du juin, 2019

Chemin des Outaouais, 4e et dernière partie (parce qu’il faut bien en revenir un jour…)

Le septième jour, après un peu moins de 8km, nous nous sommes arrêtées à Hawkesbury pour y petit-déjeuner. Nous entamions la deuxième partie de nos pérégrinations. Sous de chaudes averses, la route nous mena jusqu’à Chute-à-Blondeau, croisant au passage, le ruisseau où avaient eu lieu la bataille de Dollard-des-Ormeaux . Page d’histoire …   On nous reçut dans une très chouette salle communautaire avec vue sur la magnifique rivière des Outaouais. On nous avait prévenu qu’il y aurait une noce, mais naïvement, nous nous réjouissions de pouvoir y participer en catimini. Mais c’était bien mal connaître les Irlandais!!! Cette nuit fut ponctuée de tambourinements de ce qui semblaient être des pas énergiquement frappés en cadence au-dessus de nos têtes; de femmes choisissant de venir allaiter leur tout-petit au rez-de-jardin; d’individu fortement aviné fixant avidement un sein dénudé… Barricade on dût ériger … Le jour 8 fut le plus soporifique de tous. Une longue journée p

Chemin des Outaouais, 3e partie

Trois accompagnatrices avaient pris le départ d’Ottawa avec nous. Nos guides. Pour nous extirper du labyrinthe des rues Ottaviennes et nous mener à bon aéroport, au Musée de l’Aviation. Ce fut le bout facile et sans casse-tête.   Comme les indications sur l’itinéraire avaient été modifiées à cause des récentes inondations, la première journée sous un soleil de plomb et une rue fermée à la circulation, ébranlèrent notre foi en nos capacités directionnelles. Après maintes tergiversations et hésitations, ce fut avec soulagement que l’on atteignit Orléans et son sous-bassement d’église cachant en son sein, un étrange voyeur venu reluquer un corps dénudé… Histoire que je conserverai sous couvert de mystère , et qui rejoindra dans nos mémoires, celle de M’ssieu René … euh… du Père René, qui, arrivant sans présentation, fut froissé de s’entendre ainsi dénommer… Tant pis pour lui! Quand Buckingham nous ouvrit ses portes le lendemain, 18km plus loin, ce fut pour nous offrir le l

Chemin des Outaouais, 2e partie

L’itinéraire qu’on nous avait remis, était somme toute, très détaillé. Du moins beaucoup plus que ce que nous eûmes comme repères visuels. Nous étions loin du « La fois où… j’ai suivi les flèches jaunes   » d’Amélie Dubois!!!!   Décortiqué en plusieurs étapes spécifiques à chaque journée, nous fûmes vite noyées dans les «  prendre à droite… tourner à gauche… traverser… longer… prendre à gauche… tourner à droite… descendre… remonter… jusqu’à l’hébergement  »! Étourdissant! Comme chacune de ces étapes était nantie d’un nombre précis de kilomètres, la montre Fitbit blanche de l’Amie Lib fut tout au long du parcours, d’un grand secours. Que ce soit pour estimer la distance restante à parcourir ou simplement nous ramener à l’ordre afin d’ouvrir l’œil ( et le bon! ) sur le prochain indice, elle fut jusqu’à 2-3km plus précise que les applications de compteur de pas intégrées dans nos cellulaires.  Je sais, je sais : 2-3km, y’a rien là! Mais quand ils s’ajoutent aux 23 pr