Il y avait bien plus d’une année que nous tentions tant bien que mal de faire adonner nos vies volantes. Quand j’y étais, Elle n’y passait pas. Quand je n’y étais pas, Elle y venait… Peine anticipée et perdue… Mais arriva CE moment où… Il y a quelques jours, je reçus de sa part quelques mots : « Passage à Kuujjuaq, en fin de journée le 26 juin, vol 353, Air Inuit… » Je note, parce que j’espère… La veille de ce jour J, j’en parle à l’Amie F. Elle m’offre de me conduire à l’aéroport dans un délai raisonnable. De m’attendre s’il le faut. Car ici, les distances ont de l’importance… Tout comme nos visiteurs… 16 :30- Je suis à l’aéroport. Deux fois plutôt qu’une je vais m’informer au comptoir d’Air Inuit. « Le vol… Un charter… » « Il arrive bientôt M’dame. » me répond la gentille agente. Je reprends ma place afin de reprendre mon mal en patience… Attendant un p’tit Dash-8, je ne sourcille pas quand arrive l’immense Boeing 737 aux couleurs d
« Partir c’est quitter son cocon, ouvrir ses ailes et s’envoler. C’est s’apercevoir qu’on n’est pas les seuls sur la planète, qu’on ne sait pas tout, comme on le pensait. On devient plus humble, plus tolérant, un peu plus intelligent. » P. Fillit