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Messages

Affichage des messages du mai, 2019

Avoir du pain sur la planche

J’étais en manque. État secondaire à ma légendaire procrastination, il y avait plusieurs jours que je me gavais de naans depuis l’engloutissement de la petite-dernière-de-la-miche… Je n’avais plus le choix, à moins de débourser pour du tout-cuit-dans-le-bec. Ce serait donc en ce nombril de semaine que j’expérimenterais la boul-ange dans ce nouveau logis!   Je trouvais l’espace de travail légèrement exigu. Mais une fois débarrassé de l’inutile, ça suffit. Comme d’habitude, je n’avais eu qu’à prévoir rester chez-moi un deux heures et demi pour que la magie opère. Ainsi lorsque je partis pour la marche, un beau pain bien bronzé ( un peu trop peut-être? Était-ce là, l’effet d’avoir cuit plus près du niveau de la mer ???... ) reposait sur le comptoir. J’en profitai pour en apporter quelques tranches à l’Amie Lod que j’allais rejoindre pour la rando. J’avais à peine fait quelques pas sur le trottoir, qu’une rutilante Harley s’arrêtait à ma hauteur. Je me gardai une petite gê

Échec et mat

Ça se voulait un deuxième coup d’essai longue distance: me rendre à Oka, soit à 12.4km tel que stipulé par Google map . Lorsque sonna 10h, j’enfilai le sac qui m’attendait sagement à la porte, comme l’aurait fait un fidèle compagnon.    Il pleuvassait. L’air était frais. En mon for intérieur, je m’étais dit que ce serait somme toute, une belle journée pour faire le trajet. Somme toute … J’avais fait la route jusqu’à la Montée Ste-Sophie par le passé. Jusque-là, pas de surprise. Je gravis la côte qui m’amena jusqu’à la croisée du rang de l’Annonciation. Je m’assis quelques instants sur une large pierre plate, au pied de la vieille croix de chemin. J’avais parcouru la moitié du chemin. La pluie ne s’essoufflait pas. Je trouvais que le ruban de kilomètres s’allongeait à l’infini malgré la beauté à certains endroits, d’un paysage tout agricole. J’étais soule de fatigue quand je poussai la porte du Resto-bar de la Traverse   sur rue des Anges. L’adresse me plut …

La Belle et la Brute

Non… Je ne me lancerai pas ici dans une improbable histoire d’amour à l’eau de pommiers… J’irai plutôt avec le récit d’une randonneuse et de ses inspirantes rencontres.   Une histoire de bottine. D’espadrilles. Un matin pluvieux et frais. Une motivation à toute épreuve de météo. En ce lundi matin d’un mois de mai qui n’osait se présenter avec son manteau printanier, j’avais emprunté la route menant à St-Benoit-de-Mirabel, agglomération située à 11km de St-Joseph-du-Lac. Je voulais me prouver que j’étais fin prête pour le Chemin des Outaouais, au départ prévu le 9 juin prochain, en randonnant trois jours d’affilée 20km et plus, chargée du sac à dos, qui ne voulait se départir d’aucun de ses sept kilos. J’entrai rapidement dans ma bulle après avoir confirmé avec l’Amie Lod, que je l’aviserais une fois rendue au village. Elle devait m’y rejoindre pour le trajet de retour, en tant que motivante officielle de l’Abitibienne exilée. C’est dans cette bulle que je croisa