J’étais en manque. État secondaire à ma légendaire procrastination, il y avait plusieurs jours que je me gavais de naans depuis l’engloutissement de la petite-dernière-de-la-miche… Je n’avais plus le choix, à moins de débourser pour du tout-cuit-dans-le-bec. Ce serait donc en ce nombril de semaine que j’expérimenterais la boul-ange dans ce nouveau logis! Je trouvais l’espace de travail légèrement exigu. Mais une fois débarrassé de l’inutile, ça suffit. Comme d’habitude, je n’avais eu qu’à prévoir rester chez-moi un deux heures et demi pour que la magie opère. Ainsi lorsque je partis pour la marche, un beau pain bien bronzé ( un peu trop peut-être? Était-ce là, l’effet d’avoir cuit plus près du niveau de la mer ???... ) reposait sur le comptoir. J’en profitai pour en apporter quelques tranches à l’Amie Lod que j’allais rejoindre pour la rando. J’avais à peine fait quelques pas sur le trottoir, qu’une rutilante Harley s’arrêtait à ma hauteur. Je me gardai une petite gê
« Partir c’est quitter son cocon, ouvrir ses ailes et s’envoler. C’est s’apercevoir qu’on n’est pas les seuls sur la planète, qu’on ne sait pas tout, comme on le pensait. On devient plus humble, plus tolérant, un peu plus intelligent. » P. Fillit