J’ai hésité un bon moment. Parce que tous les endroits « internetiques » prévoyaient de la pluie sur mon Kuujjuaq aujourd’hui. J’avais beau regarder le ciel ensoleillé, tenter d’évaluer ses nuages. Incapable de dire s’ils finiraient par s’ouvrir ou non. Donc après ma petite routine du samedi matin et quelques activités culinaires, j’emplis une fois de plus ma besace de victuailles etc etc , et enfourchai ce vélo, devenu mon seul moyen d’évasion dans ce tout Kuujjuaq! Je roulai jusqu’au « Repaire de l ’ange ». Les Pierres à vœux que j’y avais empilées la semaine dernière, étaient à leur place. Je me suis sentie comme chez-moi, comme lorsqu’on arrive au chalet. Vous savez, cette sensation de pouvoir enfin décrocher, de paresser sans remord, de tout faire sauf travailler… J’ai ouvert mon sac à dos, et me suis empiffrée en profitant des chauds rayons du soleil, dans un accoutrement tout estival, bien installée sur ma pierre… presque aux portes du bonheur… ... Non mais… attendez… ... Qu’e
« Partir c’est quitter son cocon, ouvrir ses ailes et s’envoler. C’est s’apercevoir qu’on n’est pas les seuls sur la planète, qu’on ne sait pas tout, comme on le pensait. On devient plus humble, plus tolérant, un peu plus intelligent. » P. Fillit