Passer au contenu principal

Messages

Affichage des messages du juin, 2018

Il était une fois dans le P’tit Nord…

… une longue, longue route parsemée d’embûches. On y trouvait entre autres, gisant en plein milieu, des marmites géantes évidées, que l’on devait déjouer à grands coups de roues.   Sur plusieurs kilomètres, on apercevait des branchages recourbés, tels des faux cils ayant fait la fête. Si on osait les frôler, ils se laissaient glisser impunément sur la carrosserie, dans un bruissement déchirant.  De façon stroboscopique, la succession d’ombres obnubilantes venait abrutir la valeureuse conductrice tentant de franchir la distance la séparant de son refuge.  Ce tortueux ruban de pierrailles esseulées, accueillait une multitude de petits animaux, les uns totalement désinvoltes face à la Vie se déroulant autour d’eux, les autres, sous des airs de pimbêche, jouaient à cache-cache sous le feuillage rassurant de la forêt.  Point d’ursidés visibles, si ce n’étaient que quelques excréments expulsés ici et là. Point de cervidés non plus. Que des léporidés et quelques g

Aux marches du Vieux Palais

J’avais fermé les yeux sur cet air ancien, pour les ouvrir tôt matin, sur les mêmes notes : «  Aux marches du palais (bis)… y’a si une tant belle fille (bis)... Elle a tant d’amoureux (bis)… qu’elle ne sait lequel prendre (bis)…»   Bref… l’histoire d’une Belle, d’un cordonnier et d’un grand lit carré…  J’en chantais des bribes à Papa Fitzsou. Il aimait. Passé… Passons… J’avais ce vers d’oreille depuis que j’avais emprunté la veille, les vieilles marches de bois, couvertes en leur centre d’une lisière de tapis chocolat, menant à la Grande Salle du Vieux-Palais. Étant membre de la Corporation du Vieux-Palais et de la Maison Hector-Authier , j’avais reçu une invitation pour la soirée reconnaissance prévue ce soir-là. Dans mon sillage, j’y avais entraîné Jeune Sœur Chérie. Un peu estomaquée à notre arrivée par le décorum, nous hésitions sur le seuil quand je vis, installée à une table, Deuxième Maman. Spontanément, je me dirigeai vers elle. À ses côtés, nous fîmes

Ce cher Boucar

Ce matin, j’ai le goût de vous partager quelques extraits, lus dans le premier ( mais non le dernier! ) bouquin de Boucar Diouf à me passer sous la main et qui ont entraîné en moi certaines réflexions.   Ça va comme suit… «  Une maison plus grande, une célébrité croissante, de l’argent à jeter par les fenêtres, peu importe le symbole de réussite sociale, le corps humain est programmé pour s’emmerder un jour et réclamer du changement.  » ( p.119 ) Voilà qui expliquerait un peu pourquoi j’ai un si grand besoin de bouger et de déplacer de l’air… Je poursuis… «  Si l’humain est un éternel insatisfait, c’est parce qu’il est fréquent de chercher le bonheur sans le trouver, de le trouver sans le reconnaître et de le reconnaître sans être capable de le retenir.  » Ça vraiment, J’ADORE!!!!... Et pour finir, une longue tirade sur l’importance de prendre le Temps… « Nombreux sont les exemples pour nous rappeler que la vie est bien plus durable dans la solidarité qu