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Messages

Affichage des messages du juillet, 2018

L’heure du thé

Dimanche après-midi. Le ciel s’agitait, ne sachant sur quel pied danser. Il en allait de même pour moi . Je devais me brancher. Sans plus me préoccuper si M. Météo Média pouvait prédire autre chose que de la mouille, je ramassai un parapluie et sortis. Après tout, que m’aurait donné de savoir combien de risques …   Ou une chance sur combien?... Tout devenait relatif…   Chose certaine, j’avais décidé de me rendre goutte-que-goutte à la Maison Hector-Authier . Y’avait un certain Charles Duguay qui s’y produirait à l’heure du thé. Et lui, je ne voulais pas le manquer pour tout l’or de l’Abitibi! Charles Duguay … Celui qui laisse la musique couler dans ses veines. L’écouter, c’est accepter de se laisser porter par ses notes jusqu’au septième ciel. C’est se laisser contaminer par son émotion à fleur de peau. C’est plonger dans son univers nimbé d’humilité… L’écouter, c’est vouloir entendre, encore et encore, l’histoire du lien qui l’unit si étroitement à cette mais

Cent ans Moman!

Quelques jours plus tôt, l’Amie Ded avait déposé chez-moi, une robe fleurie aux couleurs d’antan et aux accents prononcés de tangerine. Un costume que je devrais enfiler le Temps venu.    Et ce Temps vint … C’était samedi. J’avais ouvert les yeux sur une aube pleureuse. Des nuages sales. Hummm … Je devais me présenter dans le village de Trécesson, quartier La Ferme, pour 8h30. Le café avalé, je pris la route.  Le matin même, j’avais enfilé l’habit ne faisant pas de moi un moine. Fiou, il m’allait! Glissant le tout dans un sac, j’étais partie à la rencontre de la pluie pour être on time , à la table d’inscription de la marche Gérard-Canuel, un 3km prévu en avant-midi, dans le cadre des fêtes du centième de Trécesson.  L’Amie Ded était déjà sur place. On monta les abris qui permettraient d’enregistrer les inscriptions sans que l’encre ne soit diluée au fur et à mesure. Les Braves se présentèrent à tour de rôle, marchèrent ou coururent et revinrent pour une collat

Après le rose, le blues : fracture d’ego!

J’en souffre de Temps en Temps. Sans mot dire , ça m’envahit. Subrepticement. Souvent secondaire à un bref survol des actualités sur FB. Ben oui! Je le fais, quand je n’ai vraiment rien d’autre à faire ( ça m’arrive! ) et que j’ai peur...   Peur de manquer quelque chose . Un spectacle, une bonne idée, un nouveau-né ou une dernière envolée. Une tonne de «  au-cas-où » qui vient parfois embrumer mon quotidien, même si je ne suis pas une fervente adepte. Fait évident : si je déroule plus que les premières publications, le blues me tombe dessus. Comme si le feeling qui reste, c’est que je suis seule au monde à avoir une p’tite Vie platonique. J’exagère à peine . C’est pourquoi, par périodes, je décroche. Je m’éloigne de ces mots préfab . J’espace les attentes. Je me contente de ce que la Vie a réellement à m’offrir. De ce que mes Amis ont réellement à m’offrir… Si Guylaine Tremblay a pris la peine d’en faire un sujet pour son «  Banc public   »… je ne dois pas être la s