Le ciel un peu maussade en début de journée, s’était ravisé et s’était éteint en toute bleuté. Au bureau, ça avait été. Correct, sans plus. Les tonnes de notes « à faire » parsemaient l’espace que j’avais envahi, le temps de prendre une pause de « bouchons », espèces de petits trucs en caoutchouc, qu’en temps de « guerre », je glisse subrepticement tous les matins, dans mes conduits auditifs pour me couper des éclats de voix ambiants. Il faut ce qu’il faut pour s’isoler un brin!... Lorsque seize heures arriva, sans me presser je revêtis le Quartz Nature marine qui me rappela que ça ne pouvait qu’être son dernier hiver. Il méritait une retraite. Après cinq ans, l’usure avait surpris le temps … Arrivée à la maison, je déroulai le tapis caoutchouté d’un beau rose fuchsia, et vêtue d’un pantalon extensible et d’un chandail MEC 100-%-recyclé-polyester-orangé, je débutai l’exorcisme des tensions de la journée. La musique allait bon train, les exercices se succédaie
« Partir c’est quitter son cocon, ouvrir ses ailes et s’envoler. C’est s’apercevoir qu’on n’est pas les seuls sur la planète, qu’on ne sait pas tout, comme on le pensait. On devient plus humble, plus tolérant, un peu plus intelligent. » P. Fillit