Début
d’année, j’avais choisi la voix facile : publier la nouvelle, pondue en
décembre pour l’Ami Ray. Ça permettait la poursuite des travaux de réfection
entrepris dans la maison, tout en me préoccupant de ce blogue, que j’avais délaissé
tout l’automne dernier. Il était Temps que je lui accorde un peu d’attention
avant que n’aient disparu tous les membres du lectorat…
Pendant que s’étiraient sur les
murs, lichettes de blanc pur, janvier m’offrait les siennes. Les arbres devant
chez-moi, ployaient sous la charge immaculée. Les froidures alternaient avec
les redoux. L’hiver suivait son cours pendant que je me terrais dans le silence
de la solitude, laissant défiler sur petit écran, d’autres images de Vie.
Ce matin l’extérieur, malgré
un parfait mutisme, me réclamait, le Temps de centaines de poussées. Comprenez
comme « la neige a neigé… »*.
J’ai quand même pris soin de tracer quelques lignes sur écran auparavant.
Histoire d’entretenir la motivation faiblissante.
Je
zappe de textos en mots. La radio diffuse quelques airs à la mode. Tiens j’ai l’impression
d’avoir déjà lu ça dans l’un des mille livres qui me soit tombé sous le nez.
Comment peut-on encore espérer créer du nouveau quand il y a déjà tant sur le
marché? Mystère et boule de gomme…
J’ai des idées de longs
écrits. Du genre qui prennent des années avant de voir le jour. Mais pour cela
je ressens le besoin de m’exiler. Drôle n’est-ce pas?
Si
le syndrome de l’imposteur peut me laisser dormir en paix...
Y arriverai-je un jour? Peut-être...
Y arriverai-je un jour? Peut-être...
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