Le chapitre amossois post-Kuujjuaq est terminé! Ce soir je passerai la nuit chez Jeune Sœur Chérie et je partirai tôt matin mercredi, afin de prendre quelques kilomètres d’avance sur les Jeunes Déménageurs qui rouleront sûrement beaucoup plus rapidement que moi. J’avais laissé intentionnellement, la porte de la chambre ouverte, pour que les premiers rayons de ce 30 mai m’extirpent du sommeil. Ça marché! Aussitôt que je posai les pieds sur le plancher refroidi par l’air de la nuit, je me mis à vaquer aux dernières tâches à effectuer dans la chambre. Le lit fut vite démonté, la literie pliée et rangée dans un carton, la commode enveloppée de cellophane ( « Pardon baleines… » ). Puis, après que j’eus pris ma dose de quelques chroniques et nouvelles de l’émission Salut Bonjour , ce fut au tour de l’électronique à se faire enrouler. Restait la salle de bain, où il n’y avait presque plus rien. En deux Temps trois mouvements, ce fut fait! Voilà! Il est 11h30 et
« Partir c’est quitter son cocon, ouvrir ses ailes et s’envoler. C’est s’apercevoir qu’on n’est pas les seuls sur la planète, qu’on ne sait pas tout, comme on le pensait. On devient plus humble, plus tolérant, un peu plus intelligent. » P. Fillit