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Messages

Affichage des messages du août, 2019

Quand la peur nous fait avancer

J’avais tout calculé : l’heure du départ du bus; moins le 30 minutes d’avance requis; moins le 15 minutes de marche de chez Cousine Cad ( plus 15 au-cas-où… ); moins le 42 minutes de St-Jos à St-Jé ( plus 30 au-cas-où… ) …    J’avais mis l’alarme à 5am, pour avoir le Temps de petit-déjeuner et de boire un incontournable latté. 6h15 : j’étais fin prête – 6h21 : je chargeais Madge de me conduire chez Cousine Cad – 7h20 : j’étais assise à l’une des petites tables rondes en bois, bien ancrées dans le pavé de la Gare Intermodale de St-Jérôme!!! Me restait une heure trente à tuer avant le départ du bus. AHHHH… CETTE FAMEUSE PEUR D’ÊTRE EN RETARD!!!!...         Cette fameuse peur de ne pas avoir assez prévu l’imprévisible! Cette fameuse peur de devoir appliquer l’inexistant Plan B! L’histoire de ma Vie!... Arrive(rais)-t-(je)-on un jour à se(me) défaire de ce côté presque maladif de la peur d’être en retard? Dites-le-moi! Point positif de ce TOC : à l’heure où j’écrivai

Ahhh ce Kent!

Il y avait tellement longtemps que j’en rêvais, que j’en avais oublié le depuis quand et le comment je m’y prendrais. Même si avec l’Amie Jas nous avions statué que le mercredi 8 août nous y conduirait, un dernier cours de tennis me fit annuler. Le rendez-vous s’envolait en fumée sans apparence d’un attendu retour à l’agenda.    C’était sous-estimer l’Amie Jas!... La Virée classique OSM battait son plein. N’ayant rien d’attirant à nous mettre sous la dent au Festival Présence autochtone en ce vendredi soir, l’Amie Jas avait jeté son dévolu sur la Virée. Quelle surprise d’apprendre que Maestro Kent ( pour les intimes ) dirigerait « Le romantisme de Vakim Repin » à la Maison Symphonique à 20h15. Aussitôt lu, rapidement réfléchi, aussitôt acheté! Malgré le coût, nous ne pouvions nous résoudre à manquer cette occasion.  X6 - X8 - Les sièges étaient scotchés à la console. La scène était correctement à notre portée, le son magnifique. J’ai suivi, envoûtée, les mouvem

Vendredi, 9 août

J’avais quitté l’appart vers 11h30, dans le but licite d’aller voir « Jeune Juliette », ce film québécois réalisé par Anne Émond et qui prenait l’affiche ce même jour. Ensuite, je voulais me rendre au Musée des Beaux-Arts, voir l’exposition du célèbre designer Thierry Mugler . C’était la planif pour cette journée-solo-montréalaise…    La veille, l’Amie Jas et moi avions assisté au spectacle de Katia Makdissi Warren , dans lequel performait deux choristes Inuits. Avait suivi le concert de Mama Mihirangi et les Mareikura , de talentueuses néo-zélandaises Maoris, tout ça dans le cadre du Festival Présence autochtone. Nous avions passé une dépaysante soirée. -- Le film -- L’assistance était plongée dans un tel mutisme que même une mouche aurait fait un bruit d’enfer. Phénomène probablement secondaire au scénario, aux images et aux mots qui crevaient le grand écran. C’était un retour sur ce que pouvait parfois être, la douloureuse période de l’adolescence avec tout ce