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Messages

Affichage des messages portant l'étiquette Lisser la plume

Ah… ces bonnes et belles Vieilles…

Comme j’aime ces bonnes Vieilles, Celles qui malgré leurs rides de bois et leurs désuétudes, laissent échapper de leur âtre, fumées de bonheur non contingenté…   Comme j’aime ces Belles d’autrefois, Celles cachées sous l’ombre d’un chêne devenu géant, Celles voyant leur traîne s’étirer comme un long fleuve tranquille… Comme j’aime ces Ancêtres aux toits pentus, aux murs écaillés de souvenirs, aux peintures blanchies de cent ans, aux pierres érodées, grisées par la Vie… Comme j’aime ces Aïeules, Celles qui sourient de leurs persiennes édentées, Celles qui laissent les lamentations de leurs gonds prendre l’ampleur de cris perçants… Comme j’aime ces Solides d’antan toujours debout, Celles qui ont suivi le vent, Celles qui s’enfoncent dans leurs histoires biscornues…  Comme j’aime me perdre dans leurs intrigues, les écouter me raconter par leurs craquelures et morsures du Temps, leur mémoire vive… Comme je les aime, Celles qui croisent ma route,...

La solitude

La flamme se dessine Seule, dans la nuit, elle brille La rose pleure cette même nuit Sa solitude Perdue dans un monde Qui l’admire sans plus Et lorsque viendra le Temps Où ses pétales seront fanés On la déposera dans un panier Où elle finira délaissée Triste, elle fait glisser une larme Qui roule sur ses joues de velours Solitaire, au cœur tendre Que fait-elle de l’amour Si ce n’est que de regarder Sans aimer, les autres s’aimer? Cette nuit, pour toujours Elle se sent trop seule Elle veut sortir de cette torpeur Pour aller vivre ailleurs Ailleurs… sans solitude! Fitzsou (03-04-1976) Ça que ça donne, de farfouiller dans les souvenirs accumulés au fil des années! Vous l'aurez compris, j’ai mis la main sur le premier recueil de poèmes de Fitzsou, écrit au printemps de ses 18 ans. Et comme la date était la même que celle du jour, la paresse fut facile…   Ces vers auraient besoin d’un peu plus d’amour. J’implore indulgenc...

Renouer avec les mots

Début d’année, j’avais choisi la voix facile : publier la nouvelle, pondue en décembre pour l’Ami Ray. Ça permettait la poursuite des travaux de réfection entrepris dans la maison, tout en me préoccupant de ce blogue, que j’avais délaissé tout l’automne dernier. Il était Temps que je lui accorde un peu d’attention avant que n’aient disparu tous les membres du lectorat…   Pendant que s’étiraient sur les murs, lichettes de blanc pur, janvier m’offrait les siennes. Les arbres devant chez-moi, ployaient sous la charge immaculée. Les froidures alternaient avec les redoux. L’hiver suivait son cours pendant que je me terrais dans le silence de la solitude, laissant défiler sur petit écran, d’autres images de Vie. Ce matin l’extérieur, malgré un parfait mutisme, me réclamait, le Temps de centaines de poussées. Comprenez comme «  la neige a neigé … »*. J’ai quand même pris soin de tracer quelques lignes sur écran auparavant. Histoire d’entretenir la motivation...