Comme j’aime ces bonnes Vieilles, Celles qui malgré leurs rides de bois et leurs désuétudes, laissent échapper de leur âtre, fumées de bonheur non contingenté… Comme j’aime ces Belles d’autrefois, Celles cachées sous l’ombre d’un chêne devenu géant, Celles voyant leur traîne s’étirer comme un long fleuve tranquille… Comme j’aime ces Ancêtres aux toits pentus, aux murs écaillés de souvenirs, aux peintures blanchies de cent ans, aux pierres érodées, grisées par la Vie… Comme j’aime ces Aïeules, Celles qui sourient de leurs persiennes édentées, Celles qui laissent les lamentations de leurs gonds prendre l’ampleur de cris perçants… Comme j’aime ces Solides d’antan toujours debout, Celles qui ont suivi le vent, Celles qui s’enfoncent dans leurs histoires biscornues… Comme j’aime me perdre dans leurs intrigues, les écouter me raconter par leurs craquelures et morsures du Temps, leur mémoire vive… Comme je les aime, Celles qui croisent ma route,...
« Partir c’est quitter son cocon, ouvrir ses ailes et s’envoler. C’est s’apercevoir qu’on n’est pas les seuls sur la planète, qu’on ne sait pas tout, comme on le pensait. On devient plus humble, plus tolérant, un peu plus intelligent. » P. Fillit