J’avais tout calculé : l’heure du départ du bus; moins le 30 minutes d’avance requis; moins le 15 minutes de marche de chez Cousine Cad ( plus 15 au-cas-où… ); moins le 42 minutes de St-Jos à St-Jé ( plus 30 au-cas-où… ) … J’avais mis l’alarme à 5am, pour avoir le Temps de petit-déjeuner et de boire un incontournable latté. 6h15 : j’étais fin prête – 6h21 : je chargeais Madge de me conduire chez Cousine Cad – 7h20 : j’étais assise à l’une des petites tables rondes en bois, bien ancrées dans le pavé de la Gare Intermodale de St-Jérôme!!! Me restait une heure trente à tuer avant le départ du bus. AHHHH… CETTE FAMEUSE PEUR D’ÊTRE EN RETARD!!!!... Cette fameuse peur de ne pas avoir assez prévu l’imprévisible! Cette fameuse peur de devoir appliquer l’inexistant Plan B! L’histoire de ma Vie!... Arrive(rais)-t-(je)-on un jour à se(me) défaire de ce côté presque maladif de la peur d’être en retard? Dites-le-moi! Point positif de ce TOC : à l’heure où j’écrivai
« Partir c’est quitter son cocon, ouvrir ses ailes et s’envoler. C’est s’apercevoir qu’on n’est pas les seuls sur la planète, qu’on ne sait pas tout, comme on le pensait. On devient plus humble, plus tolérant, un peu plus intelligent. » P. Fillit