Je vous rassure : je suis toujours en vie, toujours dans cette belle région de froidure et d’aquilon qui tient bon, et qui me fait, de ce temps, claquer les dents… J’ai voyagé la dernière semaine, fait un saut de gazelle ( entraînement oblige ) à Puvirnituq où j’ai travaillé d’arrache-pied dans cette partie de mon métier que j’aime tant… Ma Collègue et Partenaire Inuk de l’Hudson, m’a partagée sa passion, contaminée de ses besoins, lesquels j’essaierai de répondre dans un avenir plus ou moins rapproché… Je me fais silence sur ce blogue. Je me sens un peu coupable envers les assidus. Vous m’en voyez désolée. Je souhaite que ce ne soit que période passagère et que je retrouverai mon élan avec l’arrivée du doux temps. Tous les muscles et articulations de mon corps n’en peuvent plus de ce vent glacial, pénétrant sans gêne ni retenue, chaque pore de ma peau. Je rêve de chaleur, de plages à perte de vue… Ce que je ne risque pas de retrouver à mon prochain ...
« Partir c’est quitter son cocon, ouvrir ses ailes et s’envoler. C’est s’apercevoir qu’on n’est pas les seuls sur la planète, qu’on ne sait pas tout, comme on le pensait. On devient plus humble, plus tolérant, un peu plus intelligent. » P. Fillit