Les jours s’allongent « … Quinze heures quinze (tiens, tiens, quelqu’un doit penser à moi!!!...) et le ciel est encore habillé de pourpre. Quelle beauté! L’extérieur semble figé comme sur une carte postale. Aucun souffle de vent ne vient dépeigner les brins de foin gelés. Même les épinettes rachitiques se montrent sous leur plus beau jour, entourées des mélèzes givrés. Accalmie d’une fin de dimanche après-midi… Il me semble toujours que l’hiver n’en finira plus de s’éprendre de nous et de nous garder captif dans son oisiveté… » N’importe quoi… En fait, au moment où je reprends ces lignes, la nuit de ce mardi est déjà parfaitement étendue sur Kuujjuaq. Il est 16 :16 (tiens, tiens, quelqu’un doit « encore » penser à moi!!!...). Si je traîne encore la patte au bureau, c’est que ce soir je serai en sevrage d’ordinateur. Quand vous lirez ces lignes, ma désintoxication en sera déjà à plus de quinze heures… Je ne devrais plus trembler… (!) Petit ordi fait des siennes depuis des
« Partir c’est quitter son cocon, ouvrir ses ailes et s’envoler. C’est s’apercevoir qu’on n’est pas les seuls sur la planète, qu’on ne sait pas tout, comme on le pensait. On devient plus humble, plus tolérant, un peu plus intelligent. » P. Fillit