Passer au contenu principal

Messages

Affichage des messages du janvier, 2019

Fly Janvier, fly

Que Février se glisse à ta place et vienne un peu nous réchauffer. ME réchauffer…    Qu’il s’amuse à faire fondre lentement la neige qui commence à alourdir les toits… ( quand est-ce que je m’inquiète???... )  Qu’il suggère au soleil de tendre ses rayons un peu plus fréquemment, un peu plus longtemps…  Qu’il apporte son lot de surprises, d’amours figés, de tendresse avortée… Fly Janvier, fly… Que les jours me rapprochent d’une claire vision… Que les semaines s’écoulent sobrement, sans trompette ni tambour… Que pour un mois, le ciel se calme sur les bordées… Fly Janvier, fly… Aussi loin que pourront te porter les vents; Disparaît pour les 334 prochains jours. Après? Tu trouveras bien le moyen de revenir nous ME hanter… Fly Janvier, fly… Éloigne-toi de moi, laisse-moi tranquille Tu t’es déjà trop montré, espèce d’écervelé Tu as déjà trop duré, c’est assez… J’en ai ras le bol de te pelleter. Je te dis adieu sans aucun regret…  

Jeter un œil

Je me préparais pour le cinéma. J'avais sorti l’étui contenant la lentille complétant ma vision jusqu’au Temps où on retirera la câline de cataracte qui me rend de plus en plus myope.   Chirurgie prévue mi-fin-février… Quinze minutes sont passées. La lentille se plie, se tord, refuse toute adhérence à ma conjonctive. Puis soudain, elle disparaît… Je la cherche, dans l’œil, sous les paupières, sur mes vêtements, le comptoir… Rien, niet… Invisible… Je ressens une irritation. Et physique et mentale. Est-ce elle? Est-ce le résultat de mes infructueux efforts pour la retrouver?  Je me grouille. L’Amie Lil sera bientôt là. Mais je m’inquiète. Et si la lentille collait à ma paupière et qu’elle créait une inflammation? Et si elle irritait mon œil et empêchait le jour venu, la chirurgie?... Mon corps est au cinéma, ma tête dans les pires scénarios… Évidemment, je passe une nuit « presque » blanche. Je me concentre sur l’état de cet œil défectueux. Est-ce que ça

Le nord… le vrai Grand Nord!

Lundi soir : j’hésite entre mon rendez-vous galant bi-hebdomadaire avec les co-équipiers du badminton ou le film à l’affiche dans le cadre des présentations Passeport pour le monde  : « Le Grand Nord : du Groenland à la Sibérie ».   Je flanche : je skipperai l’activité physique au profit du culturel. Sans remords il va sans dire, puisqu’en avant-midi, j’ai quand même épousseté la neige qui recouvrait l’entrée. Équivalence accordée . De plus, tout juste avant de me préparer à souper, l’Amie Lil me texte un « Cinéma ce soir?  » … Comment dire non à cette amicale invitation? ( surtout qu’elle offre de venir me chercher vu la froide température… Gâtée-pourrie-que-je-suis… ) Le film – J’ai glissé tête première sur les vastes étendues glacées défilant sur l’écran. De village en village, ceux du Groenland et du grand nord canadien, jusqu’à la Sibérie, là où folâtrent les rennes, j’ai replongé dans d’ineffables souvenirs de froidures. Et même si je n’ai jamais eu la chance d