« … J’avais à peine tourner la page frontispice du journal local que déjà je me disais tout bas qu’il était un peu tard pour accorder quelques attentions aux nouvelles dépassées de la semaine. Mais curiosité obligeant… Je virai les pages une à une jusqu’à… Un titre accrocheur : « Paddle for the North : 55 minutes d’inspiration » *. J’avais mordu à l’hameçon… De ligne en ligne, un projet prit forme dans mon cerveau ralenti par l’endormissement. « Pourquoi je n’irais pas? » Je savais que mon Grand devait-y-être-mais-n’y-serait-pas, études obligeant… Mais mon idée de départ, quand j’avais su, j’avais voulu… Pourquoi pas?... J’allais dormir sur le « rêve »… J’eus tôt fait, le lendemain matin, d’entrer en action. Mon idée était bien arrêtée. La Vie se chargerait du reste. Ça me prenait quelqu’un qui m’y conduirait et un billet. Quelques heures plus tard, je laissais s’échapper un « Merci la Vie et… Merci Facebook!... » Je le voulais, j’y croyais, je
« Partir c’est quitter son cocon, ouvrir ses ailes et s’envoler. C’est s’apercevoir qu’on n’est pas les seuls sur la planète, qu’on ne sait pas tout, comme on le pensait. On devient plus humble, plus tolérant, un peu plus intelligent. » P. Fillit