… et entraînent dans leur sillage, les mois, les années, avec leur lot de bonheur, de joies mais aussi de peines. Si le temps gris désole, la perte d’un être cher, elle, afflige. La maladie ne regarde pas s’il pleut ou s’il neige dehors. Elle survient et détruit les corps laissés entre ses mains. La maladie ne se dit pas : « Je vais attendre, ce n’est pas le bon moment » ou encore « Je repasserai demain »… Quoique ça… La maladie frappe, éteint les rêves. Ceux de voyages longtemps planifiés, longtemps désirés... Ceux de retraite bien méritée… Ceux de lectures inachevées… La maladie retire en quelques semaines tout espoir, coupe les jambes à la vie et s’enfuit… La maladie ne laisse parfois aucun répit, flageole, fragilise le souffle, le bloque jusqu’à exténuation … Jusqu’à abdication, jusqu’à extinction … La maladie ne saurait être heureuse sans rendre malheureux. Elle ne peut se contenter d’un survol sans se poser, ou encore simplement, aller plus loin, épa
« Partir c’est quitter son cocon, ouvrir ses ailes et s’envoler. C’est s’apercevoir qu’on n’est pas les seuls sur la planète, qu’on ne sait pas tout, comme on le pensait. On devient plus humble, plus tolérant, un peu plus intelligent. » P. Fillit