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L’art de poser son popotin sur un strapontin


Le soleil n’avait eu aucune gêne à se dévoiler sur ce samedi matin. La veille, j’avais rapidement jeté dans le baise-en-ville tropézien, quelques vêtements de rechange et la trousse de toilette faisant partie de mes escapades, toutes destinations confondues. 
 
Prête tôt matin, je sautai dans Petit Escape, toute excitée à l’idée de la sortie qui m’attendait et j’allai rejoindre Bonne Amie Ghi et son J-M de Mari au Lac Davy.

La route 111 fit place à la 390, qui elle se tassa pour laisser les longs rubans de lignes droites de la 101 se dérouler sous nos yeux stupéfiés de constater avec quelle légèreté le Témiscamingue abandonnait ses terres au printemps. Rassurant, car ça annonçait que le doux Temps ne manquerait pas, même si c’était avec un léger décalage, d’envahir prochainement la zone abitibienne.

Arrivés un peu à l’avance, on poussa la route jusqu’en Ontario, faire un peu de lèche-vitrines à New Liskeard, mais à 13h30 pile-poil, on s’attablait à l’Éden rouge, affamés et prêts à faire honneur au menu 8 services à saveur du Temps des sucres. 

À une « bean » près, on fut enchanté par l’équilibre des portions, le mariage des saveurs et l’ambiance festive de l’endroit (sans oublier le service sympathique d’un charmant Nathan…). Le rapport qualité-prix était au rendez-vous et c’est le ventre plein que le loft de l’Auberge Eugène nous accueillit à bergère ouverte pour une courte sieste.


Étant les seuls visiteurs de l’endroit, nous avons profité du silence de la place et lorsqu’on reprit Vie, il restait juste assez de Temps pour une bonne marche sous la bise mordante, soufflant sur les berges gelées du grand lac Témiscamingue.

Le spectacle « Appelez moi Stéphane » débuta à l’heure prévue. Sans comprendre pourquoi, sur mon billet était inscrit « strapontins H 18 ». Quelle surprise de constater qu’il était attribué à un petit siège replié au bout de la rangée! Nouveau mot, nouvelle expérience! Et comme la salle était presque pleine… 

Ce fut une soirée bien rigolotte, une nuit reposante et un lendemain matin couronné d’un copieux petit-déj. On rebroussa chemin sans ambages et après trois heures de co-voiturage, j’arrêtai chez mes Amis le Temps de partager salades et galettes-à-la-J.M. 

Après une tonne de mercis, j’embarquai dans Petit Escape pour faire les kilomètres qui me ramèneraient à Amos. Dans mes pensées, flottait réflexion sur l’inestimable valeur de l’amitié. 

Merci encore pour cette magnifique et gourmande fugue mes Amis!...

Commentaires

Ce fut un bien beau et agréable week-end en ta compagnie; merci de ne pas avoir parlé de ma "cabane à suce"!!!! ;-)
Fitzsou a dit…
Ben voilà Bonne Amie Ghi, c'est fait!!!!... ;-)

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