« …
Samedi soir. L’annonce d’un concert de Noël à l’église du Christ-Roi. Trois
coins de rue de chez-moi. Comment ne pas y assister? En plus, j’adore les
cantiques et les chants de chorale.
J’enfilai un
jean et revêtit un manteau qui me protègerait du froid. La tuque bien enfoncée
sur les oreilles, je fis le trajet en moins de deux.
L’église
était bondée. Dès l’entrée, je rencontrai mon Amie Tweety (je
ne vous parle plus souvent d’elle n’est-ce pas? C’est que nos Vies respectives
du-Temps-retrouvé empêchent justement… de nous retrouver!) Après échange de bisous et câlin, je
pris sagement place dans l’un des bancs côté arrière-gauche.
J’écoutais
les murmures des gens. L’excitation gagna un cran à l’arrivée des musiciens et
du chef d’orchestre dans le chœur. Jacques Marchand, notre Nagano régional,
venait de faire son entrée en scène!
Les premières
notes s’envolèrent. J’étais déjà subjuguée. Gagnée. Quand on entama la pièce
« Sleigh ride » d’Anderson*,
j’atteignis le nirvana.
Quel
grandiose succès que ce morceau! Quel rythme, nous transportant directement à
bord d’une carriole tirée par un attelage fastueux?
Je vous laisse
là-dessus… »
* Leroy
Anderson (1908-1975)
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