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Acculée au pied d'un mur...

... Vendredi soir: je suis accroupie au bas de cette immense porte de plexiglas refermée sur les secrets d’années de vie d’un commerce devenu fantôme...

... J’ai le visage tourné vers ce soleil, à en gober jusqu’au dernier atome d’énergie qu’il peut me fournir en cette fin d’après-midi automnal...

... Suis en baisse...

Heureusement, P’tit Bonheur et Méo se trouvent près de moi... Fidèles amis...

Le « Nous vous donnerons une réponse, au plus tard la semaine prochaine. » est maintenant chose du passé... et comme le « temps n’est rien »... alors, ne me reste plus qu’à attendre « LA » bonne semaine prochaine!!!...

Mode attente, une fois de plus...

Est-ce que le simple fait d’avoir passé l’entrevue téléphonique suffira à m’avoir fouetté suffisamment les sens (et le sang) afin que je poursuive ici ma route, dans le quotidien de mon « petit fond de rang »??...

... À suivre... Comme de raison...

Mais voilà! Il me semble que ce soir, j’en ai ma claque de me sentir raisonnable. D’être « comme il faut », « comme je me dois d’être »...

... J’aurais envie de m’éclater, de faire des folies, me rouler par terre, rire aux larmes et pleurer de rage, de dépit...

Pas un bon soir, finalement... Tout simplement...

Ne suis qu’un petit ange déchu, à la recherche du « je ne sais quoi » de plus que ce que je n’ai la chance de posséder déjà...

Comme quoi, l’herbe est toujours plus verte chez le voisin... Mais chez-moi, elle est surtout beaucoup plus longue que partout ailleurs...

... comme si j’avais oublié, en quelque part, qu’il fallait que je la coupe...

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