« …
Vêtues de blanc, les maisons s’alignent, droites et dignes sous leur manteau de
cristaux. Quand je marche mon mille*, je prends plaisir à les admirer,
certaines demeurant sobres sous la pression de ce Temps des Fêtes.
Ce que je
préfère, c’est les observer à la dérobée, la nuit tombée (même
si j’aime moins marcher lorsque la noirceur envahie les rues…). Elles s’enguirlandent sous des feux
multicolores.
Pures beautés…
Certaines se
parent de ces immenses, parfois même grotesques, montgolfières essoufflées, n’osant
pas quitter le sol. Sur ma rue, y’en a même une, tombée nez contre neige, depuis
des jours, sans que personne ne se préoccupe d’aller lui redonner un peu de sa
fierté…
Triste quand
même pour cette reine vadrouillée…
Quand j’étire
la marche jusqu’au centre-ville, là, j’ai droit en plus, au concert de notes
s’envolant d’un coin de rue à l’autre.
Dommage que du côté ouest du pont, nous
n’y ayons pas droit.
Peut-être a-t-on
manqué de budget pour ajouter quelques diffuseurs d’émotion?
Allez savoir… »
* « Défi 100 milles » : je tiens le coup et
compile même les « minutes » d’activités faites en surplus!
« Beautés
hivernales », Amos, décembre 2016
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