« … Papa
Fitzsou était assis dans son fauteuil, regardant sans le voir, le personnage
tout de rouge habillé, confortablement installé dans un traîneau trônant sur le
dessus du faux foyer. Absence totale de rennes. Pourtant l’histoire dit…
« Ce
sera bientôt Noël, tu sais. Te rappelles-tu cette fête? »
« Hummm…
non. »
« Tu
veux que je te raconte la légende du Père Noël? »
« Oh oui! »...
« Alors
voilà… »
« … Depuis
très, très longtemps, peut-être même depuis la nuit des Temps, on dit que vit
au Pôle Nord, un homme aux longs cheveux bouclés, blancs comme la neige. Il porte
aussi, une longue-longue barbe blanche qui flotte comme un nuage sur son
costume d’un beau rouge cardinal ceinturé d’une large bande de cuir noir.
On l’a toujours vu chaussé de hautes bottes noires. On dit que c’est
pour se garder les pieds au sec quand il foule les pays enneigés.
Il paraît que là où il reste, dans son Grand-grand Nord, il a un magnifique
atelier où il fabrique chaque année, des milliards de jouets. C’est ça son travail.
Et pour réussir, il a besoin de milliers d’employés. Il les appelle ses lutins.
Joli n’est-ce pas?
La nuit qui se faufile entre le 24 et le 25 décembre, l’Homme s’installe
dans son immense traîneau doré, habituellement tiré par un long attelage de
rennes. La légende dit que l’un des rennes a le bout du nez rouge et qu’il
brille comme une étoile dans le ciel. Je me demande si ça se peut vraiment…
Comme par magie cette nuit-là, le Père Noël arrive à distribuer une
récompense à chacun des enfants de la terre, ayant été bien sage durant l’année… »
« C’est
une belle légende n’est-ce pas?... »
Papa Fitzsou
de simplement répondre : « Il est bon cet homme… »
« Oui
Papa, il est vraiment bon cet homme. Il est bon comme toi... »
Commentaires
Cette semaine, il a vraiment filé un très mauvais coton. C'était lundi. Il semblait dans un état semi-comateux. Quand il ouvrait les yeux quelques secondes, je lui demandais comment il se sentait, invariablement, toute la journée il m'a répondu, la bouche pâteuse:"Ça va bien!"... Comme s'il n'avait pas le droit de déranger...
Cré Papa!