… J’ai déjà écrit sur lui. Ce longiligne, à la
toile un peu pâlotte, aux joues colorées. Celui pour qui j’avais eu un réel coup
de foudre, un jour neigeux de décembre 2008. Celui qui m’avait tant charmée par
sa lumière et sa chaleur. Celui qui m’avait tant fait rêver par la suite. Celui
que j’espérais en secret… Celui qui se voulait secret…
C’est fou comme on peut se sentir attiré d’un
simple coup d’œil. Fou comme le mystère peut nous ensorceler. Fou comme il peut
perdurer à-travers les années.
Quelque chose qui nous surprend, nous prend par
derrière et nous laisse pantoise. Une indicible réaction. Inexplicable. Un coup
du cœur, un coup de cœur, un cœur qui s’emballe sans comprendre. Folles
réactions.
J’avais beau le regarder à la dérobée. De près
et de loin. Tenter de m’imprégner de son âme. Détecter son intention. Peine
perdue. Je me perdais dans tout ce blanc, s’affichant comme tempête qui
s’éteint, camouflant ce qui pouvait être discerné, étudié, compris.
Jusqu’au jour où un beau matin, jetant une fois
de plus un œil sur lui, l’évidence me sauta au visage : je ne l’avais plus
devant moi, j’étais maintenant en lui.
Ohhh! Combien douce fut cette constatation!
Devant l’éloquence des formes, devant la table mise, je réalisais. Je tissais
des liens entre ce qu’il était et le « où » j’étais. Je vivais la
réalisation, la visualisation.
Car ce « lui » est ce panorama d’un
artiste inconnu, acheté à grands frais dans un commerce d’Amos, un jour où
j’étais comme à l’habitude, sortie marcher ma pause, noyée dans une
incompréhensible peine.
C’est lui qui m’a ensorcelée. Et c’est lui que
je vois maintenant, nuances à part, quand je porte mon regard sur le Chemin
Principal se déroutant sous mes yeux…
J’y reviendrai l’hiver venu…
Addenda : Je m’en vais à la rencontre de
Beyries (tiens, pour toi Amie Lol ;-)...), au Festival de Jazz de Montréal. Ne vous inquiétez pas de mon silence.
Je vous reviendrai dimanche…
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Comme sur le tableau ...