J’étais allée à la rencontre de Montréal avec
une idée bien précise en tête puisque j’avais jeté un œil sur la programmation
du Festival international de
jazz de Montréal avant de partir. Évidemment.
La plupart des noms inscrits au programme m’étaient
inconnus. Sauf deux qui avaient particulièrement attiré mon attention parce que
je leur vouais admiration et loyale affection: Beyries (prononcer « Berisse ») et Matt
Holubowski. Et comme la première s’affichait jeudi en soirée et l’autre
à la soirée de clôture samedi soir, je n’eus d’autres choix que de quémander
asile allongé chez ma Chum Jas, qui avait pignon au coin des rues St-Antoine O/Berry.
Ce que, à mon grand bonheur, elle accepta sans hésitation.
Beyries (n’oubliez pas de franciser la prononciation…) montait sur scène
dans Verdun. Je suivis donc l’Amie Jas sur Wellington, portant sac à dos et
tout un contenu pratique de festivalière dont une mini-chaise pliante. On s’installa
près de l’une des barrières, nous pensant stratégiquement bien placées. Ce
qui s’avéra faux dans l’heure qui suivit…
Peu à peu la place se remplit. J’avais le
derrière des gens à hauteur du nez. Bon… bon… : expérience en tant que
telle. Il ne fut pas long que nous eûmes à quitter nos chaises de fortune
pour suivre le rythme de la musique quand l’artiste apparut.
Tout en douceur, Beyries nous a transporté dans son
monde avec ses chansons, anglophones pour la plupart, mais aussi ses
grands succès, mes préférés, comme « Au-delà des mots », « Je pars à
l’autre bout du monde » et « J’aurai cent ans ». Sous la
direction de Maxime Le Flaguais, le spectacle alla bon train et la foule se
désunit un peu passé 22h.
Ce fut un très beau moment.
Même chose pour M.
Holubowski samedi soir, où je me suis balancée avec le vent, au gré des
jeux de lumières sur les buildings environnant la grande scène TD dans le
Quartier des spectacles. Il me semblait renouer avec le passé (même que, coïncidence
incroyable, j’ai revu à son insu, à une cinquantaine de mètres de moi, l’ex-ami
Haa…)
Souvenirs…
On rentra tranquillement à pied. Derrière le
CHUM, une équipe était toujours à tourner des scènes extérieures. On nous
laissa passer juste avant de fermer l’accès au trottoir.
Un peu spécial de penser qu’on se verra peut-être
de dos, figurantes de l’un des prochains films à venir…
Commentaires
Je me sens petit parmi les 25000 personnes pouvant se partager le spectacle.