Passer au contenu principal

À beau mentir qui vient de loin


Pour une des rares fois, j’étais embêtée, me demandant comment traduire simplement, adroitement, succinctement, l’impression que m’avait laissée le film « Menteur » d’Émile Gaudreault…
 
La publicité montrant un Louis-José Houde désopilant et un Antoine Bertrand tout autant, m’avait indubitablement convaincue d’aller les voir s’entortiller dans leurs mensonges et bévues. 

Moi qui porte au ciel Louis-José Houde, comment pouvais-je éprouver à la sortie, ce curieux mélange d’incomplétude et de facilité?...

Puis-je écrire que je fus déçue? Parce que je me dis : « Qui suis-je pour juger ainsi d’un film québécois mettant en vedette de grands comédiens? »

Est-ce que le fait d’aimer plonger dans toute histoire rocambolesque, inventée ou vécue m’en donne le droit?

Est-ce que d’avoir ressenti un vague n’importe quoi en voyant toutes ces situations burlesques se succédant sans répit… m’en donne le droit? 

Est-ce que de m’avoir tordue de rire à quelques reprises, étonnamment devant les pleurs exacerbés de la talentueuse Anne-Élisabeth Bossé… m’en donne le droit?

Peut-être. Peut-être pas.

Je dirais, un film aussi léger que l’été, sans orage ni éclair, qui nous tombe dessus en une petite pluie fine, amenant un peu de fraîcheur malgré la grisaille…

Ouin… tiens : c’est mon opinion finale de cinéphile-critique-autodidacte… À voir ou à laisser… 

Addenda: voici un lien où vous  pourrez lire une vraie-bonne-critique-professionnelle...
"Si Desjardins le dit...", Rouyn-Noranda, avril 2018

Commentaires

Le factotum a dit…

"Je dirais, un film aussi léger que l’été, sans orage ni éclair, qui nous tombe dessus en une petite pluie fine, amenant un peu de fraîcheur malgré la grisaille…"

Moi aussi, je suis de votre avis.

Il n'y a qu'une seule intrigue divulguée au début du film et qui chemine lentement jusqu'à la fin.
Voyez M. Le Factotum, je ne suis même pas certaine de savoir laquelle... Rôle joué par une femme?

Messages les plus consultés de ce blogue

Acculée au pied d'un mur...

... Vendredi soir: je suis accroupie au bas de cette immense porte de plexiglas refermée sur les secrets d’années de vie d’un commerce devenu fantôme... ... J’ai le visage tourné vers ce soleil, à en gober jusqu’au dernier atome d’énergie qu’il peut me fournir en cette fin d’après-midi automnal... ... Suis en baisse... Heureusement, P’tit Bonheur et Méo se trouvent près de moi... Fidèles amis... Le « Nous vous donnerons une réponse, au plus tard la semaine prochaine. » est maintenant chose du passé... et comme le « temps n’est rien »... alors, ne me reste plus qu’à attendre « LA » bonne semaine prochaine!!!... Mode attente, une fois de plus... Est-ce que le simple fait d’avoir passé l’entrevue téléphonique suffira à m’avoir fouetté suffisamment les sens ( et le sang ) afin que je poursuive ici ma route, dans le quotidien de mon « petit fond de rang »??... ... À suivre... Comme de raison... Mais voilà! Il me semble que ce soir, j’en ai ma claque de me sentir raisonnable. D’être « comme

Eau et écorce: l'affaire est chocolat!

« … J’avais prévu le coup : l’alarme devait m’extirper de mon sommeil avant même que l’aube ne se pointe. Il y allait de la qualité de l’eau… 3 :45h- Ça en était terminé de ma nuit de rêves sans fin. Il était Temps de sauter dans mon jean et d’enfiler un coton ouaté. Pâques m’attendait… 4 :20h- J’arrivai un peu à l’avance. Les lieux étaient déserts si ce n’était un véhicule à l’aile gauche drôlement cabossée, garé sur le bas côté.  Je saluai le jeune homme qui remontait la pente chargé d’un « jelly can » que je présumai, pleine d’eau de Pâques. En échange, je reçus un discret signe de tête. Pourtant, je me disais que pour croire à cette tradition, il devait y avoir un brin de folie en lui non?... Ça ne m’a pas semblé être le cas. Peut-être était-il beaucoup trop tard pour lui plutôt que beaucoup trop tôt?...  Peu importe… Mes Amis se pointèrent vers 4 :30. À tour de rôle, on prit une gorgée de l’eau recueillie à même la source.  Pour la san

La rivière-du-Loup...

Des smel' et des pommet' des as de piq' Des rav' et des carot' des manch' de piq' D'la fleur d'la poch' d'avoin' des souliers d'boeuf Des fill' et des garçons heureux Elle a un trou ma marmite, Elle a un trou par-dessous La rivière-du-Loup est large, large La rivière-du-Loup est large partout!... Des smel' et des pommet' des as de piq'............ Elle a deux trous ma marmite, Elle a deux trous par-dessous... (clin d'oeil à mon Amie So de Kuujjuaq-Rivière-du-Loup et à l'Ami Pat de Rimouski, à qui j'ai cassé les oreilles pendant quelques kilomètres entre Rimouski et L'Islet-sur-Mer, en février dernier...) ;-)