Sur l’écran géant se profilaient de splendides paysages
de la savane africaine. On aurait dit que l’arche de Noé y avait abandonné une
partie de ses protégés. La paire de lunettes qu’on m’avait remise à l’entrée,
exacerbait la beauté des mouvements, clarifiait les couleurs. C’était
magnifique!
Les personnages, bien campés sous de « vraies »*
peaux, arrivaient à me faire croire qu’ils avaient une âme. Ils évoluaient dans
un cadre criant de réalité. L’espace de quelques heures, j’ai renoué avec le
sage Mufasa et ses grandes leçons de Vie. Avec Simba, le jeune prince,
insouciant et pressé de démontrer son courage. Sa complice et bonne amie Nala,
la raisonnable. Quant à Pumbaa, le phacochère et son ami Timon, le suricate,
ils m’ont bien fait sourire et rire (en fait, j’ai presqu’autant ri que la semaine
dernière, avec le film « Menteur »!)! et que dire de Zazu, le calao à bec
rouge, de ses envolées loufoques et veillant sur son protégé du mieux qu’il pouvait.
Et pendant que me revenait en mémoire cette histoire,
tant de fois visionnée avec mes enfants en version dessin animé, des mots
faisaient la farandole dans ma tête : « Que c’est beau! ». La
musique m’a replongée dans l’histoire de la Vie
et dans le rythmé « Hakuna matata », expression swahilie
signifiant « Tout va bien »**
J’étais intriguée par les
avancés cinématographiques pour en arriver à un tel résultat. J’avais l’impression
de frôler le fond des ravins et d’avoir les lucioles à porter de mains! Féminisme,
végétarisme, courage, altruisme, à mon sens, des notions qui ont virevolté avec
le sable de la contrée.
Et que dire de l’histoire amitié-amour entre
Simba et Nala?
J’y ai vraiment cru vous savez!...
Commentaires
À qui peut-elle bien me faire penser?