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Quand l’énergie revient


Il y avait Contracello qui se produisait à St-Placide. J’avais jeté un œil sur la météo, préparé mon sac à dos en conséquence. J’avais laissé St-Joseph-du-Lac et sa chaleur derrière moi, pour me retrouver sur les berges du Lac Deux-Montagnes, terrain m’étant maintenant familier…
 
Il y avait peu de monde. Les musiciens, une Violoncelliste portant une longue robe jaune citron, cintrée à la taille et s’évasant comme un accordéon sous le souffle du vent et un Contrebassiste, sobrement vêtu de noir, laissèrent s’envoler leurs portées, note à note. Leur jeu fut envoûtant. 

Passant la première partie sous un chaud soleil, je me poussai à l’ombre pour la deuxième, aux côtés d’une Dame en fauteuil roulant, encore capable de turluter les paroles de « Yesterday ». Ses 95 ans m’ont émue.
 
Je profitai de mon passage à St-Placide pour visiter l’exposition de M. Kazemirchuk, à la Maison de la culture. Je finissais de feuilleter son livre d’histoire pour enfant quand, me retournant, je me retrouvai nez-à-nez avec lui. M’assurant quand même, simple précaution d’usage, que j’avais bien à faire avec l’artiste, je pris le Temps de jeter un œil sur la photo du tableau de présentation. Un peu gênée, je le félicitai pour son très beau travail.

Pour le retour, j’ai suivi la 344. Traversant Kanasatake, quelle surprise de découvrir ces nombreuses boutiques annonçant le cannabis à bas prix. J’avais l’impression d’en avoir manqué un bout et de débarquer dans un autre monde! Quand je pense à toutes les réglementations auxquelles doivent répondre les Serres de M. Bertrand… Deux poids deux mesures? Je ne comprends pas…

À Oka, je pris le Temps de stationner Petit Escape sur Notre-Dame et de retourner tranquillement vers l’embarcadère du traversier où ça grouillait de monde. Ahhh voilà : c’est dimanche, jour du Marché Public! J’en profitai pour visiter l’église (2e de la journée, puisque j’étais aussi entrée dans celle de St-Placide) pour ensuite faire rapidement le tour des étals, résistant à la tentation. Facile : de tout ce qu’on offrait, je n’avais besoin de rien!

Quelques kilomètres plus loin, j’arrivai devant l’imposante Abbaye devenue auberge. Un endroit magnifique. Au Magasin, je me laissai tenter par les saucisses de canard au porto et un assortiment de fromage Oka. Ce serait mon souper. Manquait un dessert…

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