Passer au contenu principal

Sortie dominicale


J’avais le choix : aller à la messe oubedon assister à un concert en plein air. Je choisis le concert, histoire d’aller explorer…
 
St-Placide ou un plongeon dans le village voisin. Je n’y étais jamais allée. J’avais pris l’Amie Lol en passant et sans nous presser, nous avions suivi les panneaux routiers comme seules le font les vraies aventurières. Sous un soleil brillant, St-Placide s’était dévoilé à moi (Lol connaissait déjà), me faisant découvrir ses belles ancestrales où, peut-être, l’une d’entre elles, camouflait notre légendaire Gilles Vigneault. Secret bien gardé…

Nous avions installé nos chaises dans le bas de la pente, juste en face de la gloriette qui accueillerait les musiciens. L’activité inspirait l’extravagance du port d’une robe longue. Ni l’une ni l’autre n’y avions pensé. Une prochaine fois peut-être

Ce jour-là, St-Placide attendait le groupe Regard Persan. Les trois Montréalais d’origine iranienne, nous offrirent en toute simplicité, leurs longues mélopées sur les notes d’instruments dépaysants  (le gheychak, le tanbour et autres percussions dont j’oublie les noms) ayant très peu à voir avec ceux de l’occident.

Avec un plaisir évident (et partagé), ils ont réussi à nous faire voyager. Nous étions là pour nous ouvrir à leurs rythmes et leur culture. Le charme bucolique des berges du magnifique lac Deux-Montagnes, augmentait l’effet de ravissement. En cours de notes, je me surpris à observer à la dérobée, le laisser-aller de la Dame prenant place juste devant nous…

Crédit photo : L’Amie Lod
Elle s’était assise directement sur l’herbe douce, sans égard pour sa tunique rouge colorée et son legging noir. Scandant les 26 Temps de ses mains manucurés, elle les faisait voluter de tous bords tous côtés. Elle avait l’originalité d’une bohémienne, avec ses courts cheveux gris coiffés d’un chapeau de paille cintré d’un ruban grège. À ses lobes, se balançaient doucement de minuscules boules rouge et verte. Son sac d’artisan, porté en bandoulière, authentifiait son allure d’une femme férue d’arts et de culture... 
Fallait que j’en revienne…

Le spectacle prit fin. On plia bagages, prenant le Temps de pique-niquer avant de quitter. On visita l’exposition à la Maison de la culture, on marcha un peu les rues. Puis on reprit place dans Petit Escape. Y’avait une cabane à St-Joseph-du-Lac, où je voulais vraiment aller… 

Finalement, j’en parlerai demain…

Commentaires

Messages les plus consultés de ce blogue

Acculée au pied d'un mur...

... Vendredi soir: je suis accroupie au bas de cette immense porte de plexiglas refermée sur les secrets d’années de vie d’un commerce devenu fantôme... ... J’ai le visage tourné vers ce soleil, à en gober jusqu’au dernier atome d’énergie qu’il peut me fournir en cette fin d’après-midi automnal... ... Suis en baisse... Heureusement, P’tit Bonheur et Méo se trouvent près de moi... Fidèles amis... Le « Nous vous donnerons une réponse, au plus tard la semaine prochaine. » est maintenant chose du passé... et comme le « temps n’est rien »... alors, ne me reste plus qu’à attendre « LA » bonne semaine prochaine!!!... Mode attente, une fois de plus... Est-ce que le simple fait d’avoir passé l’entrevue téléphonique suffira à m’avoir fouetté suffisamment les sens ( et le sang ) afin que je poursuive ici ma route, dans le quotidien de mon « petit fond de rang »??... ... À suivre... Comme de raison... Mais voilà! Il me semble que ce soir, j’en ai ma claque de me sentir raisonnable. D’être « comme

Eau et écorce: l'affaire est chocolat!

« … J’avais prévu le coup : l’alarme devait m’extirper de mon sommeil avant même que l’aube ne se pointe. Il y allait de la qualité de l’eau… 3 :45h- Ça en était terminé de ma nuit de rêves sans fin. Il était Temps de sauter dans mon jean et d’enfiler un coton ouaté. Pâques m’attendait… 4 :20h- J’arrivai un peu à l’avance. Les lieux étaient déserts si ce n’était un véhicule à l’aile gauche drôlement cabossée, garé sur le bas côté.  Je saluai le jeune homme qui remontait la pente chargé d’un « jelly can » que je présumai, pleine d’eau de Pâques. En échange, je reçus un discret signe de tête. Pourtant, je me disais que pour croire à cette tradition, il devait y avoir un brin de folie en lui non?... Ça ne m’a pas semblé être le cas. Peut-être était-il beaucoup trop tard pour lui plutôt que beaucoup trop tôt?...  Peu importe… Mes Amis se pointèrent vers 4 :30. À tour de rôle, on prit une gorgée de l’eau recueillie à même la source.  Pour la san

La rivière-du-Loup...

Des smel' et des pommet' des as de piq' Des rav' et des carot' des manch' de piq' D'la fleur d'la poch' d'avoin' des souliers d'boeuf Des fill' et des garçons heureux Elle a un trou ma marmite, Elle a un trou par-dessous La rivière-du-Loup est large, large La rivière-du-Loup est large partout!... Des smel' et des pommet' des as de piq'............ Elle a deux trous ma marmite, Elle a deux trous par-dessous... (clin d'oeil à mon Amie So de Kuujjuaq-Rivière-du-Loup et à l'Ami Pat de Rimouski, à qui j'ai cassé les oreilles pendant quelques kilomètres entre Rimouski et L'Islet-sur-Mer, en février dernier...) ;-)