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Quand une cabane s’enroche


Je n’en ferai pas tout un plat… je n’en ai pas le talent! Cependant, je peux vous vendre l’idée d’y passer faire un tour! Ça débute comme suit…
 
Depuis mon arrivée à St-Joseph-du-Lac, je carbure aux émissions de cuisine présentées à la télé et/ou sur le web et/ou dans les différentes publications papier me tombant sous la main.

De Jonathan Garnier et Arnaud Marchand, présents à Salut, Bonjour, à Christian Bégin de Curieux Bégin, en passant par le Vincent Dion-Lavallée de La Cabane d’à Côté et le bien connu Martin Picard d’Un chef à la cabane, sans oublier Geneviève O’Gleman avec son futé Savourer et même, les suggestions dégotées dans le dépliant des spéciaux IGA, je me laisse inspirer presque quotidiennement par toutes ces présentations qui me mettent l’eau à la bouche. 

En fait, ce qui m’allume avec autant de rapidité qu’on allume le four, c’est principalement la passion et l’énergie qui se dégagent de tout ce beau monde-là. À les écouter, il me semble participer par osmose, à ces préparatifs, à ces exercices d’ingéniosité. Ohhh je saisC’est une opinion toute personnelle et discutable. Mais pas ici. Pas maintenant.
 
Parce que l’emphase sur laquelle je veux m’attarder ce matin, concerne une jeune, belle et brillante chef pâtissière que j’ai connu par l’entremise de l’une des émissions précitées. Inconsciemment, je lui vouais une béate admiration… Probablement une conséquence directe du fait d’avoir la dent sucrée! Après quelques recherches, j’appris dans quel coin du village elle s’était enrochée. Le premier pas était fait…

Je voulais encourager cette jeune femme. Je voulais même lui offrir de mon Temps-de-retraitée bénévolement, pour lui donner un coup de main dans sa nouvelle entreprise. Une bulle dans mon cerveau…

Ainsi, dimanche dernier, je me suis rendue sur le site de La cabane sur le roc. M’y attendaient, tartes au chocolat (que j’ai qualifié de « goûtant le ciel » sans savoir que cette expression avait déjà été utilisée dans un article de journal), et autres tartes, brioches et petites madeleines (toutes sucrées avec du sirop d’érable), pains au levain, tout ça offert avec l’accueil chaleureux de la chef en personne.

Généreuse d’informations sur ses produits, la conversation glissa comme sirop en bouche, sur son patelin d’origine : l’Abitibi. Tiens donc! Et par petites bouchées curieuses, j’en vins à faire une tonne de liens avec sa parenté. Une fois de plus : que le monde est petit!!!...

Au final, elle a décliné mon offre d’aide ayant déjà à ses côtés une jeune étudiante pour l’été... Chose certaine, ce ne sera pas là, la seule visite estivale que je lui ferai!

* À lire : un article paru dans La Presse en avril 2018 qui explique bien mieux que moi, ce qu’au fond, je ressens… https://www.lapresse.ca/gourmand/201804/03/01-5159653-les-enfants-de-la-cabane-au-pied-de-cochon.php
« D’une cabane à l’autre », P’tit Nord, juin 2019

Commentaires

Le factotum a dit…
"Pas maintenant..."
Osmose ...
O.k. deeboord!
Genre de discussion que l'on aurait autour d'un bon café au A&W d'une quelconque localité M. Le Factotum. Je sous-entendais que ces émissions de cuisine ne font peut-être pas l'unanimité dans la population en général.
Vos commentaires me font souvent douter de la rigueur de mes écrits de "n'importe quoi"... ;-)

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