« …
J’ai levé les yeux du clavier juste à Temps pour apercevoir par la
porte-fenêtre donnant sur l'immense (!) patio, l’enflammé du ciel engendré par un
soleil sortant de sa neurasthénie.
Pur instant de magie!
J’ai
poussé la porte qui sembla rouler sur une tonne de misère noire. Comme si elle
me soufflait en catimini, que l’hiver serait long, blanc et... finalement,
provisoire.
Soupçon d’espoir.
Avec
l’éclatement se déroulant sous mes yeux, facile à croire!
Je tentai
quelques captures fantaisistes. Avec et sans fils. Tout en rationalisant que je
n’avais pas le choix. De faire avec. De vivre avec. Ils sont pendus partout, en
un ordre parfaitement désordonné. Ils m’entourent comme des serpents qu’on
aurait étirés au maximum.
Vaut
mieux accepter leurs présences alambiquées.
Diversion
alors que j’éprouvais de la difficulté à faire danser l’alphabet. Comme depuis
deux jours. Rareté de mots, élucubrations déficientes. Spontanéité tarie par
manque de…
De quoi au juste?...
Énigme. Et
puisque c’est comme ça, je vais prendre une pause. Le Temps de me blottir un
peu chez une Bonne Fée, un peu dans le Vieux, chez l’Amie Jas. J’irai
trainailler sur Papineau, à un vernissage
de mosaïstes, dont fait partie l’Amie Sue.
Puis je
me réfugierai chez Tante Mih. Ensemble on fera la fête, et on ira rire des sarcasmes
mordants de Martin Matte.
Quoi encore?...
Rien
d’autre. Après, la route me ramènera dans mon Abitibi natale, à peine quelques
jours…
… Juste avant que je ne reparte pour… »
Commentaires
Ça, je déteste!
Me reste un défi de route à relever et après, je me calme pour l'hiver!!!