« … Le
soleil poussait ses reflets par la fenêtre entrouverte. Je profitais de la
fraîcheur de l’air s’engouffrant sous le léger voile servant de toile de fond aux
bâtiments de la ville siégeant en arrière-plan.
À l’étage
inférieur, retentissaient des jappements. Sûrement Cléo, la Bombe Blonde, jeune
labrador croisée. Impossible que ce soit la bonne Vieille Mouffe percluse d’arthrite.
Les années avaient pris le dessus sur sa bonne volonté d’Être, même si lors des
sorties, elle démontrait toujours une certaine exubérance et joie de vivre.
Selon son Maître.
Les Amis
Gaa et Ray avaient accepté de m’héberger pour la semaine. Imaginez! J’ai baigné
dans la zénitude et l’amitié à en gonfler mes ailes pour le reste de l’année!
Il flotte dans cette demeure, un je-ne-sais-quoi de plénitude, de sagesse, de
folie non contenue, d’exubérance, de couleurs de Vie…
Écoutez : les lattes du parquet craquent. Ray raconte
ses pools de hockey alors que Petit-fils Jud, lui, m’informe sur les dinosaures
qui vivent dans son monde virtuel...
« Te souviens-tu Jud, du mot que je t’ai fait
chercher et qui décrit l’odeur de la terre après la pluie? »*…
Voyez : sur le bord du foyer, une souris
immobilisée pour l’éternité. Laissez vos pensées flotter au-delà des carreaux
biseautés des portes françaises, celles qui laissent passer la lumière
nordique. Tenez compte de ce mur de brique qui réchauffe l’atmosphère sans besoin
de la moindre flamme...
Goûtez : avec nous, ce verre de rouge Montes Alpha. Cet ange chilien pas piqué des vers…
Ainsi vous risquez de me comprendre…
Avec l’Ami
Lou, on a jasé cinéma. Nos films culte. Bien sûr que j’ai sorti une fois
de plus mon Pretty Woman. Un facile
dont je me souviens tout le Temps.
J’aurais pu tout aussi bien dire Fireflies
in the Garden… Ou The Brave One… Ou The Last Continent… Ou Dances with Wolves…
Tiens… Pourquoi
pas ?... »
* pétrichor
Addenda : à venir au courant de l’hiver un
billet sur L'Arbitre… Juste pour toi,
Ami Ray!
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