Comme si je n’avais rien
eu de mieux à faire que m’attarder à cogiter avec l’Ami Ed, sur un visuel qui
illustrerait les saines habitudes de vie au Nunavik. Il fallait saupoudrer le
tout de juste ce qu’il fallait de culture Inuit. Puis enrober d’une panure qui
ne s’émietterait pas avec le temps sous la cuisson du froid. Un quelque chose
que l’on pourrait congeler facilement, dérouler juste ce qu’il fallait quand il
le faudrait.
Espèce de recette miracle
quoi!
Nous avions l’artiste en
main, le maître dessinateur pour dresser la table. L’Ami Ed a fait le reste,
disposant ici et là, un joueur de hockey à Salluit, un pêcheur à Kangirsuk, une
Dame préparant l’omble de l’Arctique à Puvirnituq, une horde de caribous à
Kangiqsualujjuaq, des campeurs traditionnels sur les bords d’une fausse
Koksoak, un digne père de famille initiant son ouaille à un semblant d’Ivakkaq
pour couronner le tout des jeux hivernaux d’une région où le froid règne en roi
et maître plus du trois quart de l’année et où la verdure se précipite sur les
abords d’une vraie Koksoak aux marées bleutées.
Non mais… Fallait un brin
de génie et de folie pour penser et réunir ce tout-ça dans un seul ensemble …
Fou ce que l’on peut faire
quand on aime ce que l’on fait…
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