... la journée à
écrire : des lettres, des contrats, des messages. À une pellicule près de
me rendre au cinéma, je me suis dit que je pourrais bien pousser encore un peu
l’image, prendre l’une de mes plumes pour du courage, la glisser dans ma main
et pour quelques instants, la laisser s’envoler …
Ce que je fis…
Curieusement, alors que
Damien Rice me serinait dans les oreilles un « can’t take my eyes of you », j’avais le cœur lourd d’un départ,
celui de l’Amie Sue. Non pas qu’elle soit partie pour toujours, mais un peu
plus de vingt-huit jours, ce serait long, très long. Comme si tout à coup, il
manquait une partie à mon Être…
Vie de mouvance du Nord…
Sans savoir si d’autres
âmes erraient toujours dans les locaux de la Régie, je laissai mon esprit
vagabonder à des lieux de là, en posant un regard égaré sur la voie asphaltée
qui de mon point de vue, dessinait un « E » géant.
Spécial…
J’inspirais la force d’un
silence. J’en profitai pour déposer au creux de mon Moi, une muette prière.
J’aurais souhaité la laisser danser sur les mots sibyllins, mais je devais demeurer
concentrée.
Du moins encore un tout
petit peu…
Inconsciemment, je
tournais le dos à cette journée…
Étrangement, c’était le
signe que j’en avais soupé des « n’importe quoi »…
photo:"Loin d'être "n'importe quoi"..., Lachine, mai 2013
Commentaires
Contente de te savoir si près malgré la distance.
J'espère que tu vas bien, on s'appelle bientôt!
Bon vendredi! xoxoxo
Belle figure de style.
Bonne fin de semaine!
Bon week-end à vous aussi!