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Ça m’a été conté



J’avais adopté à l’aller, le pas d’une marcheuse chevronnée, faisant fi de la neige et du vent me fouettant le visage. J’atteignis ainsi rapidement la galerie d’art, ce qui me laissa amplement de temps pour secouer les tapis et sortir les rebuts avant que ne se pointe le premier client. Je réussis même à capturer une bonne partie de la poussière dès la première heure. La journée serait longue. 

Elle le fut...
 
En fait, elle défila comme à l’accoutumée, un peu tranquille, un peu entrecoupée. Clients et ménage en prirent soin. Je répondis à tous et chacun, avec le zèle d’une personne rouillée d’expérience en matière de vente. J’avais décidé de ne pas y mettre mon grain de sel… 

La paresse s’étant emparée de moi au cours du Temps, en fin d’après-midi j’osai quêter une occasion pour revenir chez-moi. J’entamai la conversation avec quelques incohérences anglophones avec mon Collègue ponctuel. J’avais un but : le cuisiner concernant une histoire s’étant déroulée le 1er juillet 1994, ici même à Kuujjuaq, et dont un Ami Abitibien m’avait mis la puce à l’oreille il y avait quelques jours de cela. 

Il put me raconter à sa façon, ce qui lui restait de souvenirs de cet évènement. Un homme, son Ami, ouvrant la porte d’un conteneur où était entreposé de la dynamite; l’explosion, la mort… Était-ce la même histoire? Il semblerait… 

À moins que ce ne soit… légende urbaine… 

Allez savoir…

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La rivière-du-Loup...

Des smel' et des pommet' des as de piq' Des rav' et des carot' des manch' de piq' D'la fleur d'la poch' d'avoin' des souliers d'boeuf Des fill' et des garçons heureux Elle a un trou ma marmite, Elle a un trou par-dessous La rivière-du-Loup est large, large La rivière-du-Loup est large partout!... Des smel' et des pommet' des as de piq'............ Elle a deux trous ma marmite, Elle a deux trous par-dessous... (clin d'oeil à mon Amie So de Kuujjuaq-Rivière-du-Loup et à l'Ami Pat de Rimouski, à qui j'ai cassé les oreilles pendant quelques kilomètres entre Rimouski et L'Islet-sur-Mer, en février dernier...) ;-)

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« … J’avais prévu le coup : l’alarme devait m’extirper de mon sommeil avant même que l’aube ne se pointe. Il y allait de la qualité de l’eau… 3 :45h- Ça en était terminé de ma nuit de rêves sans fin. Il était Temps de sauter dans mon jean et d’enfiler un coton ouaté. Pâques m’attendait… 4 :20h- J’arrivai un peu à l’avance. Les lieux étaient déserts si ce n’était un véhicule à l’aile gauche drôlement cabossée, garé sur le bas côté.  Je saluai le jeune homme qui remontait la pente chargé d’un « jelly can » que je présumai, pleine d’eau de Pâques. En échange, je reçus un discret signe de tête. Pourtant, je me disais que pour croire à cette tradition, il devait y avoir un brin de folie en lui non?... Ça ne m’a pas semblé être le cas. Peut-être était-il beaucoup trop tard pour lui plutôt que beaucoup trop tôt?...  Peu importe… Mes Amis se pointèrent vers 4 :30. À tour de rôle, on prit une gorgée de l’eau...

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