Si je fermais les yeux et que je laissais mes doigts pianoter sans censure, est-ce que je parviendrais à faire passer tout aux bouts, les notes de musique de Damien Rice, celles qui s’élèvent dans ma tête en un gigantesque concerto? Est-ce que j’arriverais à vous faire percevoir la candeur de la voix qui égrène les notes dans un crescendo ahurissant? Vous faire distinguer les mots qui clament instant de doute dans sa chanson « Eskimo »?...
J’ai les yeux fermés... Entendez-vous?... Ressentez-vous, le vide?... Comme si l’équilibre devenait précaire...
« Tiredness fuels empty thoughts, I find myself disposed, brightness fills empty space in search of inspiration, harder now with higher speed, washing in on top of me; so I look to my Eskimo friend... I look to my Eskimo friend... I look to my Eskimo friend...
When I’m down, down, down...
Rain it wets muddy roads; I find myself exposed, tapping dies, but irritate, in search of destination, harder now with higher speed, washing in on top of me... »
L’avez-vous attrapé en vol, cet oiseau de malheur venu faire son nid dans les cheveux se parsemant de gris?...
Fatiguée, suis seulement un peu fatiguée… Tout ira bien mieux demain...
photo : « Suivre le fil... », Kuujjuaq, janvier 2012
Commentaires
de Proverbe chinois
Repose-toi bien! xoxoxo
Prisonnière de l’espace, vous demeurez.
Dans un fabuleux crescendo, vous entendez.
L’oiseau tente un vol, s’élève et se libère.
Amenant avec lui, le vide, porté par la brise.
M. Le Factotum: vous aussi, aimez jouer avec les mots?...