Tôt ce matin… Il neige des boules de ouate. Le silence est poudré, la marche un peu embarrassée… Sur la route, quelques traces ici et là : des pneus qui ont roulé leur « bosse », des savates qui se sont traînées…
Et moi qui déboule les côtes, prenant le Temps de prendre le Temps qui fait… Parce qu’il fait beau, un beau Temps d’hiver hivernal, comme dans les films et les recueils de photos…
Et parce qu’il fait ce délicieux Temps de neige, et que j’habite au Nord du cinquante-cinquième parallèle, une camionnette s’arrête soudain à ma hauteur et j’entends : « Voulez-vous embarquer? » En réfléchissant un peu vite, histoire de m’assurer que je n’avais pas pris résolution de marcher tous les matins, je répondis presque aussitôt : « Oui, s’il vous plaît. » Au même moment, je remarque le visuel sur la portière : une organisation de confiance. Tout semble respecter certaines règles non dites mais préétablies…
Traversant la chaussée, je prends conscience de l’étroitesse de la cabine. Et nous serons trois. Le Passager Inuk descend pour me laisser prendre la place du milieu. C’est lorsque j’entendis le « Allez colle-toi » du Conducteur, que j’ai eu un p'tit frisson… Pas long, mais frisson quand même…
En fait, j’ai réalisé que j’étais embarquée avec deux parfaits étrangers. Lorsque à l’arrêt, aux quatre coins, le Conducteur voulut prendre à droite après que je lui eus dit quel était mon organisation (qui se prenait à gauche), je lui demandai depuis combien de temps il travaillait ici.
« Trois mois » répondit-il. « J’ai travaillé tout le Temps des Fêtes».
« Bien vous voyez, maintenant, vous connaissez un autre établissement à Kuujjuaq. » lui dis-je.
« Bonne journée, bonne année! ».
photo:"Vue du radar", Kuujjuaq, janvier 2012
Et moi qui déboule les côtes, prenant le Temps de prendre le Temps qui fait… Parce qu’il fait beau, un beau Temps d’hiver hivernal, comme dans les films et les recueils de photos…
Et parce qu’il fait ce délicieux Temps de neige, et que j’habite au Nord du cinquante-cinquième parallèle, une camionnette s’arrête soudain à ma hauteur et j’entends : « Voulez-vous embarquer? » En réfléchissant un peu vite, histoire de m’assurer que je n’avais pas pris résolution de marcher tous les matins, je répondis presque aussitôt : « Oui, s’il vous plaît. » Au même moment, je remarque le visuel sur la portière : une organisation de confiance. Tout semble respecter certaines règles non dites mais préétablies…
Traversant la chaussée, je prends conscience de l’étroitesse de la cabine. Et nous serons trois. Le Passager Inuk descend pour me laisser prendre la place du milieu. C’est lorsque j’entendis le « Allez colle-toi » du Conducteur, que j’ai eu un p'tit frisson… Pas long, mais frisson quand même…
En fait, j’ai réalisé que j’étais embarquée avec deux parfaits étrangers. Lorsque à l’arrêt, aux quatre coins, le Conducteur voulut prendre à droite après que je lui eus dit quel était mon organisation (qui se prenait à gauche), je lui demandai depuis combien de temps il travaillait ici.
« Trois mois » répondit-il. « J’ai travaillé tout le Temps des Fêtes».
« Bien vous voyez, maintenant, vous connaissez un autre établissement à Kuujjuaq. » lui dis-je.
« Bonne journée, bonne année! ».
photo:"Vue du radar", Kuujjuaq, janvier 2012
Commentaires
Heureusement, cette fois c'était une fausse alerte.
Bonne nuit..