Journée tranquille, de « dolce farniente ». J’ai rattrapé les appels téléphoniques que j’avais loupés hier et me suis ainsi promenée de Rivière-Ouelle à Montréal en faisant un détour par Trécesson, à un Pavillon ayant vue sur le lac Beauchamps. J’ai pénétré par mon imaginaire, quelques-uns de ces endroits, voyant les pièces où se trouvaient mes correspondants. J’ai entendu leurs nouvelles que j’ai aisément portées jusqu’à chez-moi, au Nunavik.
Quand on y pense, c’est facile de voyager et de prendre du temps pour ceux qu’on aime. Comme il est facile aussi par de toutes petites actions, d’apporter un rayon de soleil supplémentaire dans la vie de certaines personnes esseulées…
Comme si une petite graine semée aux quatre vents pouvait faire de grands changements… J’ose y croire…
Pour le reste ce fut un dimanche de réflexion. Réflexion sur un article lu sur la scarification corporelle chez un peuple de l’Éthiopie… Triste réalité…
Réflexion sur l’origine du sida, documentaire présenté à l’émission « Découverte ». Vers 1921, un chasseur africain aurait été contaminé par un singe atteint, puis de fil en « aiguilles», lors d’un traitement de masse contre la maladie du sommeil, le matériel souillé n’étant pas convenablement stérélisé, c’est comme ça que le virus se serait propagé…
Bon, ce n’est pas moi qui le dis, mais ça ne m’empêche pas de redire… Triste réalité…
Vivement que la semaine soit relancée, que cessent mes réflexions et que je passe à ma manière, dans ma matière... à l’action…
photo:" Comme un oiseau sur une branche", Kuujjuaq, janvier 2012
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