Passer au contenu principal

Parhélie

Nous étions tous sagement au travail lorsqu’on entendit un :

«Ceux et celles qui veulent voir les trois soleils, c’est le temps ou jamais... »

Les trois soleils?...

Nous nous sommes approchées de la fenêtre et là, sous la lumière aveuglante du « vrai », comme deux gardes du corps, se tenaient les deux « faux ». Sachant à l’avance que prendre une pose derrière le vitrage donnerait un moins bon résultat, j’enfilai polar et gants et sortis en souliers dans la neige et le froid Nordique qui sévit ces derniers jours.

M’éloignant un peu dans la cour de stationnement, je pus immortaliser pour vous ce phénomène optique lié à celui du halo solaire. Je ne m’esquinterai pas à vous expliquer : Wikipedia le fait si bien! D’ailleurs j’aime beaucoup ce passage :

« Le terme est parfois utilisé, dans un sens figuré, pour décrire le pâle reflet, le double amoindri, de quelque chose ou de quelqu'un : « ...car la langue n'est qu'un portrait de l'homme, une espèce de parhélie qui répète l'astre tel qu'il est. »[3]; « Le mari d'aujourd'hui n'est que le parhélie de cet amant rêvé qui doit luire demain. »[4

Ainsi aujourd’hui j’aurai vu et vous, aurez appris.

Beau travail d’équipe, non?

photo:"Tous pour un", Kuujjuaq, janvier 2012

Commentaires

Le factotum a dit…
Vous lisez du Aurélien Scholl maintenant.

Hélène Hermann: histoire d'un premier amour!

Bravo!
matin d'automne a dit…
Wow! Bravo pour la photo. J'avais vu 2 soleils à Puvinituq mais je n'avais pas mon appareil photo avec moi. Mais là 3 soleils, c'est magnifique.

Merci de nous partager ces images ainsi que tes connaissances littéraires.

Bon courage dans le froid...par chez moi, il neige 2 centimètres et c'est immédiatement suivi de grésil, de verglas... Drôle d'hiver!
... je ne comprends pas là, M.Le Factotum... Un auteur qui aurait écrit les lignes rapportées?

Matin d'automne: tu sais comme moi, qu'ici il faut être à la bonne place au bon moment sinon...
Le factotum a dit…
"Le mari d'aujourd'hui n'est que le parhélie"...
Célèbre phrase sortie directement du livre intitulé :
Hélène Hermann: histoire d'un premier amour!
Auteur: Aurélien Scholl.
Jeannot a dit…
Salut Fitzsou...

Ça prend un ange pour nous amener sur un trois soleil...Wow... Extra...

Ciao l'Ange ensoleillé
M.Le Factotum: merci pour le tuyau...

Jeannot: tu devrais te méfier des Anges... on ne sait jamais où cela peut nous mener...
Zoreilles a dit…
C'est drôle, la première photo que j'ai publiée sur mon blogue, il y a presque 5 ans, c'est une photo des trois soleils prise chez moi au matin du 1er janvier 2007...

Un phénomène qui fait rêver n'est-ce pas?
Un peu difficile à regarder toutefois... c'est que le "Maître" demeure bien éclatant lui!...
Ce jour-là, c'était la première fois à ma souvenance que je voyais ce phénomène. Le dimanche suivant, je le voyais pour la deuxième fois!!!!Curieux les éléments parfois!

Messages les plus consultés de ce blogue

La rivière-du-Loup...

Des smel' et des pommet' des as de piq' Des rav' et des carot' des manch' de piq' D'la fleur d'la poch' d'avoin' des souliers d'boeuf Des fill' et des garçons heureux Elle a un trou ma marmite, Elle a un trou par-dessous La rivière-du-Loup est large, large La rivière-du-Loup est large partout!... Des smel' et des pommet' des as de piq'............ Elle a deux trous ma marmite, Elle a deux trous par-dessous... (clin d'oeil à mon Amie So de Kuujjuaq-Rivière-du-Loup et à l'Ami Pat de Rimouski, à qui j'ai cassé les oreilles pendant quelques kilomètres entre Rimouski et L'Islet-sur-Mer, en février dernier...) ;-)

Eau et écorce: l'affaire est chocolat!

« … J’avais prévu le coup : l’alarme devait m’extirper de mon sommeil avant même que l’aube ne se pointe. Il y allait de la qualité de l’eau… 3 :45h- Ça en était terminé de ma nuit de rêves sans fin. Il était Temps de sauter dans mon jean et d’enfiler un coton ouaté. Pâques m’attendait… 4 :20h- J’arrivai un peu à l’avance. Les lieux étaient déserts si ce n’était un véhicule à l’aile gauche drôlement cabossée, garé sur le bas côté.  Je saluai le jeune homme qui remontait la pente chargé d’un « jelly can » que je présumai, pleine d’eau de Pâques. En échange, je reçus un discret signe de tête. Pourtant, je me disais que pour croire à cette tradition, il devait y avoir un brin de folie en lui non?... Ça ne m’a pas semblé être le cas. Peut-être était-il beaucoup trop tard pour lui plutôt que beaucoup trop tôt?...  Peu importe… Mes Amis se pointèrent vers 4 :30. À tour de rôle, on prit une gorgée de l’eau...

Paul Piché - L'escalier