Bizarre comment je me sens… Un peu vide, un peu désenchantée, un peu bouleversée peut-être…
J’aurais le goût de dire que je vais penser à moi, et fermer tout le fatras qui se trouve dans ma tête et ouvrir un bon livre, le genre où l’on s’y perd…
Comme si quelque chose cherchait à se lever en moi, comme un lever de soleil timide qui n’oserait pas finalement…
Comme si les couleurs vives m’habitant, avaient pâli subitement…
Drôle de moments, que je sais passagers, car je les connais, les reconnais bien maintenant…
Il s’agit qu'une toute première petite goutte tombe, puis une autre, et encore une autre… et voilà que mon cœur se trouve submergé, se noie dans les pourquoi et les peut-être…
Normal… pour moi…
Je suis à une croisée de chemins, l’entre-deux de l’ici et de la prochaine sortie… Je suis devant de lourdes semaines de travail à venir, devant un Grand qui s’est exilé au Brésil…
… Et un Papa Fitzsou qui me parle de « toiles d’avion qu’il doit absolument réparer sans savoir comment il s’y prendra… »
« Moi non plus Papa Fitzsou, je ne le sais pas… Mais ne t’inquiètes pas, Jeune Frérot va s’en occuper lui… »
photo:"Timidité, quand tu nous tiens", Kuujjuaq, janvier 2012
Commentaires
Même chose lorsque j'étais au milieu d'un calendrier de voyages au Nord avant les vacances...
Bon courage!
Tenez bon !
De tout cœur avec vous.
Le dire fait du bien hein....
On dit et je ne sais pas qui... Tout ce qui ne s'exprime pas s'imprime...
Prends soin de toi la forte et fière Abitibienne avec un grand A
Ciao...