C’est une météo incertaine qui
nous avait, l’Amie Lil et moi, entraînées dans la petite salle plongée dans l’obscurité,
où prenaient place à peine une dizaine de personnes. Devant nous, sur l’immense
écran, se succédaient les images du film « La
chute de l’empire américain »
de Denys Arcand.
J’avoue que la curiosité de
constater de visu les talents de comédienne de la belle Maripier Morin avait été
un bon incitatif. Je ne fus pas déçue.
Le film s’est dévoilé parfois
dur, parfois tendre. Histoires d’argent, d’aide humanitaire, d’itinérants, d’inuits.
Altruisme et magnanimité. Si j’ai frappé le bras de mon Amie à deux-trois reprises
et que j’ai failli avaler une portion de mon pashmina à un certain moment, j’eus
presque les larmes aux yeux à la toute fin. Pourquoi? À vous d’aller voir…
Le jeu d’Alexandre Landry (Pierre-Paul)
est troublant de vérité. J’ai peine à imaginer la charge de mémorisation que
lui a imposé son rôle de docteur en philosophie et ces innombrables citations.
Rémy Girard, fidèle à lui-même,
est génial. Mon humble opinion…
Fait cocasse, vers la fin de
la projection, j’entendais le vent fouetter les murs extérieurs, l’orage semblait
faire rage. Ou était-ce le film voisin?... Puis ce fut la panne. L’écran noir.
Les faibles lumières indiquant la sortie. Attente. On entend sans rien
voir. Après quelques longues minutes, tout reprend. Fiou!
Quand on sortit à l’extérieur,
un arbre c’était vautré sur le toit d’une voiture. Partout de larges flaques d'eau.
Aucun doute, l’orage avait fait rage…
Addenda: En passant, je m’en vais. Pour la semaine, à la rencontre de lavallois,
lavalloise en compagnie d’une petite famille vassanoise.
Ça rime en crime! 😉
Nous
y vivrons les jours de pleine canicule, chercherons sûrement assoiffés,
quelques sources désaltérantes ou quelque ombre rafraîchissante. Nous explorerons,
boufferons, découvrirons. Pour une rare fois, l’expédition ne requiert aucune
planification de ma part. Je n’aurai qu’à suivre sans dire un mot. Mis à part
quelques-uns bien sûr!
Commentaires
J'ai reconnu deux de mes connaissances à la fin du film.
Mosusssssss! cela ne change pas vite.
Oui, Zoreilles, un film à voir sans faute
C'était beau, la finale, je l'avais pas vue venir du tout du tout du tout et Gilles non plus, on est restés sur ces images pour une bonne minute, le temps de sortir de la salle et de rencontrer plein de gens qui sortaient d'une autre salle, donc pas du tout dans le même état d'esprit que nous. Je suis ravie de lire que tu as reconnu des gens, Facto, ça doit être encore plus troublant.
J'aurais tellement aimé vous croiser à la sortie du film et pouvoir en jaser avec vous autres. Ce film amène des réflexions profondes et des discussions enrichissantes j'ai l'impression.
Gilles, lui, a aimé ça quand même pas mal mais moi, encore plus que lui.
Un jour nous aurons peut-être l'occasion de jaser de la fin... sur le coup, je ne m'en rappelais pas!...