Quelques jours plus tôt, l’Amie
Ded avait déposé chez-moi, une robe fleurie aux couleurs d’antan et aux accents
prononcés de tangerine. Un costume que je devrais enfiler le Temps venu.
Et
ce Temps vint…
C’était samedi. J’avais ouvert
les yeux sur une aube pleureuse. Des nuages sales. Hummm… Je devais me présenter dans le village de Trécesson, quartier La Ferme, pour 8h30. Le café
avalé, je pris la route.
Le matin même, j’avais enfilé
l’habit ne faisant pas de moi un moine. Fiou,
il m’allait! Glissant le tout dans un sac, j’étais partie à la rencontre de
la pluie pour être on time, à la
table d’inscription de la marche Gérard-Canuel, un 3km prévu en avant-midi, dans
le cadre des fêtes du centième de Trécesson.
L’Amie Ded était déjà sur
place. On monta les abris qui permettraient d’enregistrer les inscriptions sans
que l’encre ne soit diluée au fur et à mesure. Les Braves se présentèrent à
tour de rôle, marchèrent ou coururent et revinrent pour une collation bien
méritée, tout ça, pendant que le firmament s’asséchait le gorgoton.
Il fut
bientôt l’heure de se diriger vers… Trécesson, quartier Villemontel!
Je n’avais pas répété mon rôle.
Après tout, je ne devais être qu’une figurante parmi deux. Parmi eux. Une bonne femme assise dans sa berceuse, son
long tricot pétales de rose, sur les
genoux.
Je n’avais pas osé enfiler le
bonnet de broderie anglaise orné de boucles de ruban. Même il y a cent ans, ça
ne m’aurait pas sied…
Et non… je n’ai pas
de photo…
Par un heureux hasard, la
deuxième Dame d’Antan était Ged, une amie d’enfance, d’école et de Vie
professionnelle. Nous passâmes l’après-midi, à ne même pas faire semblant d’avoir
plein de choses à nous placoter, pendant que les anciens du village défilaient
pour voir l’exposition...
Et
pendant ce Temps, la longue écharpe arriva à maturité…
Mais de ça je vous
reparlerai… dans cent ans???... 😉
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