J’en
souffre de Temps en Temps. Sans mot dire, ça m’envahit. Subrepticement. Souvent
secondaire à un bref survol des actualités sur FB. Ben oui! Je le
fais, quand je n’ai vraiment rien d’autre à faire (ça
m’arrive!) et que j’ai peur...
Peur de manquer quelque chose.
Un spectacle, une bonne idée, un nouveau-né ou une dernière envolée. Une tonne
de « au-cas-où » qui vient
parfois embrumer mon quotidien, même si je ne suis pas une fervente adepte. Fait
évident : si je déroule plus que les premières publications, le blues me
tombe dessus. Comme si le feeling qui reste, c’est que je suis seule au monde à
avoir une p’tite Vie platonique. J’exagère
à peine.
C’est
pourquoi, par périodes, je décroche. Je m’éloigne de ces mots préfab. J’espace les attentes. Je me
contente de ce que la Vie a réellement à m’offrir. De ce que mes Amis ont réellement
à m’offrir…
Si Guylaine Tremblay a pris la peine d’en
faire un sujet pour son « Banc public »… je ne dois pas
être la seule à souffrir des affres des notifications… Drôle d’adon, FB faisait
la une hier parce qu’il avait perdu des plumes… à la bourse! J’oserais ajouter :
« Tant pis! »
J’avoue :
j’y fais parfois de belles découvertes que je partage sans savoir qui verra.
Qui lira. Parce qu’en ce qui me concerne, plus souvent qu’autrement, je ne
prends pas la peine d’aller voir, ce qui se passe dans la Vie des autres. Dans
vos Vies. Je suis aussi plate que ça…
Pour
contrer ce mal, je me fais des réserves d’antidotes. Comme celui-ci, reçu il y
a quelques jours et que je vous partage avec la permission de l’auteur* :
« Fritzsou (sic). Short and sweet sont bien
peu de mots pour qualifier ton écriture. Voici plus en détail. Ce que j’aime
plus que tout, c’est ton cœur que dévoilent tes mots, avec un soupçon de
mystère, un brin d’humour dans une atmosphère d’appréciation et d’estime des
moments présents, des petites choses de la vie et de ta complicité avec les
gens qui t’entourent, sans oublier une belle imagination. Voilà de quoi charmer
tout lecteur, en tout cas celui que je suis. »
Ces mots, ce jour-là, ont fait
ma journée! J’ai décidé d’en faire une potion anti blues, pour les jours-de-rien. Quant à savoir quel en
sera la durée d’action… Ça, ça restera à voir!...
Conclusion (et lien 😉…): Ben
pour dire comment…
« Pour
voir la Vie en rose, je n’ai pas besoin de grand-chose, tout simplement que je suppose,
que tu viens ici pour me voir… »**
*Gaston A. Lacroix, chroniqueur assidu dans
L’Indice Bohémien
**
Paroles : Gilles Valiquette, La vie en
rose
Commentaires
À cette époque j'écrivais des poèmes... en ajoutant un "sou", je trouvais que ça faisait "cute"... C'est donc de là que vient mon nom de plume... ;-)