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Trace de FRIMAT


Je devais l’écrire. En parler un peu du moins. Avant d’oublier cette trace de FRIMAT
 
Mercredi soir… J’avais noté à l’agenda : Guylaine Morasse et Klô Pelgag. Salle Félix-Leclerc. Val d’Or. J’avais pris la peine d’acheter deux billets. Jeune Sœur Chérie serait du rendez-vous.

Raconter Pelgag, c’est comme essayer de formuler l’ineffable. Un mélange d’intelligence, de talent, de délinquance, d’exubérance. Une voix curieusement toujours un peu céleste, des accords de violon à en ficeler les cordes, un arrière-goût de violoncelle, de guitares et de batterie… Écoutez... j’ai aimé. Peut-être pas jusqu’à en acheter la musique, mais avoir la chance de la voir s’exhiber sur scène avait ce goût de nouveauté même que…

… ça me rappelait le local à l’Assomption où on pouvait dans nos premières années de secondaire, aller s’écraser le midi pour écouter de la musique à tue-tête et se laisser étourdir par l’éclairage psychédélique… Me rappelait aussi l’Hôtel Amos et ses orchestres…

Le montage du spectacle, l’éclairage, les harmonies musicales et vocales… Quand même, j’ai été impressionnée et pour moi, ça demeure une belle découverte même si elle me laisse hésitante quant à savoir si je la reverrais en spectacle…

Spontanément, j’ai dit à JSC : « Je la vois un peu comme la féminine d’Hubert Lenoir sur scène, mais vocalement bien au-dessus. » 

JSC de me répondre : « Ah oui? Moi je la vois plutôt comme un mélange de Jean Leloup et Diane Dufresne. »

À vous de vous en faire une idée. Mais prenez le Temps de savourer ses notes au piano…

Addenda : la performance de Guylaine Morasse était, elle aussi, renversante.

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