Par ce
chaud après-midi, je m’étais réfugiée à l’endroit où je pourrais facilement baigner
dans l’air frais : Petit Escape!
J’avais
pris la route, direction la banlieue campagnarde où vivait depuis peu, une
Bonne Fée. Par un curieux hasard, j’arrivai chez-elle alors qu’elle, était « en
ville ». Je m’installai pour l’attendre.
Très
rapidement j’eus des fourmis dans les jambes. Je quittai le banc de bois pour
me diriger vers l’étroit sentier que j’apercevais à quelques mètres. Curieuse,
je l’empruntai.
Fut-ce par manque d’inspiration, que je me
laissai fouetter les mollets par les hautes herbes, espérant trouver un je-ne-sais-quoi
à mettre sous ma plume?… Je l’ignore. Toujours est-il…
J’avançai
lentement, mariant mes pas aux chants des oiseaux camouflés ici et là. À
distance, j’observais la sinuosité de la piste se perdre à flanc de colline
pour rejoindre l’orée des bois. Je percevais la touffeur sur mes bras nus alors
que j’humais le goût sucré de l’air du terroir.
Silence, je tourne!…
L’après-midi
était vêtu de quiétude. De tranquille espérance. Je stoppai dans la roseur des
épilobes. Irrésistiblement me vint en tête cet air de Gilles
Valiquette…
« …
Pour voir la Vie en rose, je n’ai pas besoin
de grand-chose, tout simplement que je suppose, que tu viens ici pour me voir… »
La Vie
en rose… les épilobes. Lien. Ténu,
mais lien quand même avec ce qui suivra demain…
Du moins... j’espère
que ce sera demain!
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