« … Vole, vole ma Douceur ma
Belle, vers ces vastes étendues dénudées, au Temps où rougiront les mousses et s’envoleront
les fleurs de coton…
… Vole,
vole ma Douceur ma Belle, vers cette contrée lointaine gérée par le froid
mordant. Va explorer, vivre ta Vie comme tu l’entends, comme tu la rêves depuis
si longtemps…
… Vole,
vole ma Douceur ma Belle, vers ces escarpements rocheux que tu graviras de ton
pas leste et assuré. Que tu apprivoiseras rapidement. Je sens déjà ton ambition
de fouler les Torngat…
… Vole,
vole ma Douceur ma Belle, vers ce noroît qui ne manquera pas de jouer dans tes longs cheveux
châtains, ni de faire ondoyer tes foulards colorés…
… Vole, vole
ma Douceur ma Belle, vers ce bleu Koksoak, où tu laisseras ton regard flotter bien
au-delà de ses rives…
…Vole,
vole ma Douceur ma Belle, vers ce défi professionnel alors que fleurissent tes
jeunes années. Alors que ton cœur est libre comme l’air…
… Envole toi
sans pudeur, sans regret… Ta Vie d’avant te servira de coussin de souvenirs, sur
lequel t’assoupir quand l’isolement te pèsera…
De toi et
de ton Grand Frère pour vos exils respectifs, au Nunavik et au Nunavut : je suis si fière de Vous !
J’admire votre
détermination dans l’atteinte de vos rêves de Vie… »
Commentaires
Mais oui, effectivement de là-bas, s'envoleront ses rêves les plus fous...
La mienne (!) était un peu fanée quand j'ai décidé de me lancer ce défi-de-fin-de-carrière!!!