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Moi je viens…



« … Les seules six minutes-une seconde où l’Ami Pat n’a pas soufflé mot : quand je lui ai fait entendre « La bittt à Tibi » de Raoul Duguay! Rite initiatique obligeant…  
 
(je vous en prie, cliquez sur le lien… comme ça je m’assurerai que vous aurez la toune de Duguay qui vous roulera en boucle entre les deux oreilles pour le reste de la journée… En plussse, ça donne envie de se dandiner pas pour rire !!!...

Aurais-je pu laisser mon Ami Rimouskois quitter l’Abitibi sans lui avoir fait écouter « notre » hymne régional? Je ne pense pas… Et pour m’assurer de lui tatouer la région sur le cœur for good, je lui ai servi une bittt à Tibi bien fraîche.  

Important d’avoir de la suite dans les idées😉

Ce vendredi-de-touriste en fut un relax de reconnaissance visuelle de la petite ville d’Amos. Je crois que Pat a trouvé désopilant l’appellation secrète de l’immense cathédrale (le « téton de l’Abitibi » … Quand j’ai googueulé l’expression, j’ai-tu pas vu que Fitzsou sortait en première page! Intriguée j’ai commencé à lire ces vieux billets jusqu’à celui du 27 octobre 2012, où, effectivement, j’avais parlé de cette beauté toute amossoise… Ça m’a fait un p’tit velours… Que voulez-vous? J’habille mon estime de moi avec ce que je peux !!!...).

Nous avons aussi profité de cette accalmie touristique, pour aller faire une visite éclair à mon Jeune Frérot à son atelier de maintenance en aéronautique. J’y ai entendu quelques francs éclats de rire de part et d’autre du visiteur et du visité. Comique

Notre route nous a aussi conduit chez Papa Fitzsou (je ne vous cacherai pas ma déception pimentée de colère lorsque j’ai réalisé que sa prothèse dentaire inférieure s’était également volatilisée! (oui, oui… il y a presque 1 mois maintenant que celle d’en-haut a mystérieusement disparue… Avant mon départ pour Terre-Neuve, j’ai été mise devant le fait que, sur l’étage, tous les résidents avaient leur prothèse sauf mon père… Et que tout aussi curieusement, il y avait une prothèse de « disponible » mais qui n’était (sans aucun doute) pas celle de mon père… Méchante énigme!!!...) Non mais… Y’a toujours ben des maudites limites !...). 

Respire Fitzsou, respire…

C’est le Bistro Vassan qui a fini par nous accueillir pour le 5 à 7. Nous étions une belle tablée : ma Douceur ma Belle, ma Jeune Sœur Chérie, ma Meilleure Amie et le BOF, les Amies Cab, Jane et l’autre Syl, M. Gilles et sa Fernande. 

À un moment, je me suis faufilée au sous-sol pour visiter
l’exposition mettant en évidence le travail minutieux de M. Gaétan Larivière. Des reproductions miniatures, faites de bois d’allumettes. Wow! Arrêtez-vous pour une visite si vous passez dans le coin! 

« Ça vaut le détour! » hein Pat ???...
 
C’est assis bien tranquilles avec un verre de vin, qu’au retour à la maison, nous avons laissé nos jases nocturnes prendre un dernier envol.  
Les jases du départ… »

Commentaire du Touriste Rimouskois : « Pleuvra-t-il demain? ... »
*Raoul Duguay

Commentaires

Le factotum a dit…
C'est fou tout ce qui peut disparaître sur cet étage. Pour ma part, cela a pris plus de trois semaines afin de récupérer un rasoir qui s'est perdu sur un autre étage.
Mystère !!!!!! M'enfin, c'est la vie comme y diseeeeeeeeeeeeee.
Fitzsou a dit…
Papa Fitzsou aussi a déjà vu son rasoir disparaître... sans jamais revenir toutefois!
Et comme vous dites... et si on veut plus, il reste toujours de rapatrier nos aînés dans nos chez-nous... Mais ça, ce sont d'autres histoires...
Zoreilles a dit…
La Bitt à Tibi n'est pas seulement notre hymne régional, il est un hymne national! J'aurais plusieurs anecdotes à te conter pour le prouver!

Mais j'ai de la peine et beaucoup de révolte à te lire en ce qui concerne ton père au CHSLD. Même chose pour notre ami Le factotum. Vous me rappelez les années où Belle-Maman séjournait à l'hôpital ou au CHSLD. On passait notre temps à lui racheter et lui rapporter tout ce qui disparaissait mais ne réapparaissait jamais, même si on identifiait toutes ses choses avec son nom et son numéro de chambre. Cela allait de son shampoing à ses CD, à ses vêtements, à ses petites crèmes de corps mais nous n'avons jamais eu à chercher ses dentiers sur l'étage. Je vois maintenant qu'il y avait pire que nous...
Zoreilles... aujourd'hui l'histoire me fait sourire car qu'y faire? Rien. Hors de notre de contrôle si ce n'est rapporté les faits et exiger un suivi. Un changement.
Histoire à suivre...

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