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Bien trop court…



« … Deux jours! 
 
Quarante-huit petites heures qui se sauvent en courant à-travers les sorbiers chargés de fruits rouges…

Quarante-huit petites heures à s’entendre vivre, à chuchoter pour ne pas déranger le silence qui pèse sans être jamais lourd…

Quarante-huit petites heures à nourrir son âme à chaque fois qu’on nourrit le poêle de bois…

Quarante-huit petites heures dont celles du matin, qui gèlent le bout du nez, alors que le corps est toujours enfoui sous un épais duvet…

Quarante-huit petites heures empruntées à la Vie, cette Vie qui nous sourit, qui nous comble de bonheur…

Quarante-huit petites heures à se regarder dans les yeux, à souhaiter que… à espérer que…

Et alors que, pendant ces quarante-huit petites heures, on a l’impression que le Temps s’arrête, la terre elle, continue de s’étourdir.

Et les gens, de mourir… »

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