« … Quelle surprise alors
que je m’apprêtais à redonner Vie au
vélo-rouge-remisé-depuis-déjà-presque-deux-ans, de découvrir camouflés sous un
voile de sècheresse printanière, ces magnifiques crocus.
Surprenant!
Alors que Dimanche avait osé se présenter sous une traînée
blanche-comme-neige, je me demandais comment ces minuscules et probablement
fragiles beautés, pourraient résister à cette froidure de mai.
Première
question existentielle du moment…
Même jour - Alors qu’ici au nord du 48ième parallèle on se
les gelait, quelques 600km plus au sud, les marmites débordaient, de tous bords
tous côtés. Entre vous et moi, je préférais de beaucoup le manteau blanc à ces
vagues enragées s’attaquant aux parois de ces Belles-ayant-pignon-sur-eau… La
nature se faisait bouleversante et bouleversée… Comment cela pouvait-il être
possible?
Deuxième
question existentielle du moment…
J’avais décrété dès le lever, que cette journée ne serait qu’heures incontestables
de fainéantise. Je levais le nez sur le pelletage. Je boudais. Que la neige
s’organise avec ses troubles! Serait-elle longue à repartir pour nous laisser
enfin, un peu de répit?
Ce fut là,
la troisième et dernière question existentielle du moment… »
Commentaires
Profites-en, il paraît que la grosse boule jaune ne trônera pas plusieurs jours d'affilée dans le ciel...
Je vais m'efforcer de travailler cet aspect... Vivre la température présente, sans questionnement ni rechignement...